Le CSA a sélectionné les zones sur lesquelles la couverture de la télévision numérique terrestre doit s’étendre avant la fin de l’année 2008. Ces zones, réparties en quatre phases de déploiement, permettront de couvrir 89 % de la population métropolitaine et au moins 75 % de la population de chaque département.
Il met tout en œuvre pour que les calendriers de déploiement puissent être respectés. Cette volonté se heurte toutefois à des difficultés techniques, notamment dans la planification des fréquences, étant donné la difficulté d’étendre la couverture du réseau TNT alors que l’extinction de la diffusion analogique n’a pas commencé.
Afin que s’applique une concurrence maximale entre les opérateurs techniques de la diffusion TNT, le CSA doit aussi tenir compte des délais nécessaires à l’équipement des stations de diffusion. Cette mise en concurrence requiert des préavis raisonnables dans les calendriers de déploiement des sites TNT, de manière à permettre aux opérateurs de multiplex de consulter par voie d’appel d’offres les différents prestataires susceptibles d’équiper les émetteurs.
Attentif à un aménagement harmonieux du territoire et sensible aux demandes formulées par les téléspectateurs et par de nombreux élus, le CSA reste déterminé aujourd’hui sur le programme d’extension de la couverture en 2008.
2008 sera donc bien l’année du rééquilibrage de la couverture TNT : l’accent sera mis sur les départements dont la desserte est apparue comme la plus faible à la fin de l’année 2007. C’est ainsi que, dès le début du deuxième trimestre, la TNT sera diffusée sur onze zones de métropole (Amiens, Bar-le-Duc, Blois, Cahors, Châtellerault, Gap, Périgueux, Porto-Vecchio, Romans-sur-Isère, Saint-Dizier et Saint-Quentin).
Les 51 autres zones prévues dans la première phase seront desservies fin juin, sous réserve que soient effectués les réaménagements de fréquences analogiques nécessaires. Sept zones (Albertville, Foix, Pignans, Remiremont, Saint-Dié, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume et Utelle), qui requièrent des réaménagements de fréquences particulièrement lourds, seront couvertes ultérieurement.
Le CSA, malgré ces difficultés, insiste sur la