Bonsoir,
Étant d'une nature non belliqueuse, et attaché par principe à ne point porter atteinte à l'intégrité physique (et mentale) d'autrui, je proposerais que nous nous évitions d'évoquer différents moyens coercitifs qu'ils soient humains, ou même animaliers ...
je ne pense évidemment pas que des vaches Salers, même dotées entre leurs cornes d'une caméra frontale pour les besoins de l'enquête, soient une bonne option pour la surveillance des sites TDF.
D'ailleurs, comment ne pas craindre qu'elles se mettent en gréve de production de lait, ou revendiquent de meilleures herbages que ceux de la Provence sèche en été...
Pour le reste, il faut toujours être patient. Il convient d'attendre les conclusions des investigations menées par la section ou brigade de recherche de la gendarmerie ; à la condition, qu'elles soient rendues publiques... nous en saurons davantage sur ceux qui transgressent le confinement, en vaquant à 2 heures du matin dans le secteur de la Grande Étoile, et qui se plaisent à semer le feu, et la destruction.
Un commentaire sur l'armement des agents de sécurité.
Nous ne sommes certes pas aux USA, mais l'inflation législative en matière de sécurité nous en rapproche inéluctablement.
Ainsi, à la faveur de la loi n° 2017-258, l'article L. 611-1 du code de sécurité intérieur a été amendé. Il dispose désormais que l'activité de surveillance puisse être exercée par des agents de sociétés de sécurité privées,
armés, dès lors qu'ils exerceraient leurs métiers en des lieux les exposant à un risque exceptionnel d'atteinte à leur vie. Bien que cette disposition souligne que le risque doive être exceptionnel, la mise à feu (ou simplement l'action consistant à mettre le feu) d'un bâtiment public pourrait être considéré comme satisfaisant à cette condition.
Par conséquent, rien n'interdirait que l'autorité préfectorale octroie l'autorisation du port d'armes à des non-policiers fonctionnaires , ou à des non-gendarmes militaires, chargés de la surveillance d'un lieu "sensible", tel le site TDF de la Grande Etoile.
De surcroît, à la faveur de la très médiatisée loi "sécurité globale", ces mêmes agents "civils", pourront constater des infractions commises, et à ce titre relever l'identité des contrevenants. Je n'évoquerai pas ici le mot qui pourrait définir un groupe armé, ne faisant pas partie du corps de la PN ou de la GN, mais ayant la capacité de contrôler l'identité d'un quidam.
En somme, bien qu'il soit préférable de disposer d'éléments de surveillance électronique à visée préventive, afin de dissuader la commission d'actes portant gravement atteinte aux biens publics, l'option humaine, armée, n'est nullement une abstraction intellectuelle, et un attribut de la seule société étasunienne : cela est désormais prévu par notre législation, actuelle et passée, laquelle est vraisemblablement appelée à encore évoluer...
Je conclurai en me faisant modestement l'écho de Montesquieu selon lequel, "il ne faut toucher aux lois que d’une main tremblante".