julien74 a écrit:(...) Pour ta part, tu préférais l'image SECAM ou l'image en PAL du temps de la TV analogique?
Assurément le PAL, cher Julien, car avec lui le rouge ne bavait pas et il y avait beaucoup moins de ces moirages pénibles avec certaines couleurs comme en SECAM (les vêtements à striures noires et blanches ou les stores vénitiens, par exemple).
En séjour à Londres au début des années 70, j'avais été bluffé par l'image superbe des trois chaînes couleurs britanniques (BBC1, BBC2 et ITV) qui en plus, en tiraient délibérément parti pour rendre la couleur encore plus attractive : chemises vert pomme et cravates fuschia des journalistes, explosions de couleurs dans les séries ("Le Prisonnier" en est un parfait exemple). De retour en France, je trouvais pâlichon et mal mis en valeur le SECAM de notre unique 2ème chaîne couleur.
(...) à cette époque transbahuter un émetteur bande 1 en camion à travers la France et le monter par là-haut pour au final ne faire que quelques essais expérimentaux ça devait être rageant.
Ce qui devait être bien plus rageant pour Images et Sons, c'est d'avoir perdu le marché de la télévision commerciale en Sarre et dans les régions ouest-allemandes et du nord de l'Alsace-Lorraine puisqu'après son retour à l'Allemagne de l'Ouest, le Ministère fédéral des Postes a interdit Télé-Saar, les stations commerciales étant interdites en RFA. Europe 1 n'a dû son salut qu'à, je crois, une prise de participations de l'Etat français via sa filiale la SOFIRAD dans son capital, ce qui rendait son interdiction plus délicate sur le plan diplomatique.
Tant mieux si il a pu être revendu et réutilisé, j'avais peur qu'il ne "dorme" au Mont Agel pendant des décennies sans jamais être allumé.
Un émetteur de 3 kW, à cette époque, personne ne l'aurait laissé "dormir", il a très certainement trouvé acquéreur (c'est pourquoi je pense à la RTF pour son site de Bastia). C'était aussi un moyen, en le revendant, de réduire les pertes dues à cette station sarroise qui a coûté bien plus d'argent qu'elle n'en a rapporté.