La différence c'est que le SVOD est payant, et tout le monde n'a pas forcément l'équipement ad hoc pour en profiter pleinement.
La TNT (hors canal+) est surtout gratuite et accessible à tous, comme la radio.
pascal28 a écrit: les vidéothèques obligeaient à sortir pour aller chercher le film qu'on voulait voir. On est dans un positionnement hybride entre aller au cinéma et regarder la télé en famille
pascal28 a écrit: Bien sur qu'il y aura encore des films, sur les chaînes linéaires, mais de moins en moins et ils seront sélectionnés pour séduire un public pas vraiment adepte des nouvelles tendances.
...moins de chaînes pour ce centrer sur les avantages de la télé (le direct) car les contenus de stock se consommeront plus facilement sur du SVOD
norbert a écrit:La différence c'est que le SVOD est payant, et tout le monde n'a pas forcément l'équipement ad hoc pour en profiter pleinement.
La TNT (hors canal+) est surtout gratuite et accessible à tous, comme la radio.
oui mon exemple de la vidéothèque était un peu caricatural, c'était juste pour dire qu'une nouvelle consommation/technologie ne remplace pas forcément une autre, mais devient parfois juste complémentaire.
Ceci dit, ce n'est pas toujours si vrai de définir Netflix comme en concurrence directe avec la TNT gratuite.
Netflix même si son prix (pour le moment) est accessible, reste quand même dans le secteur du "payant", c'est une version 2.0 de Canal Plus ou d'un bouquet de chaines cable/sat.
L'avenir de la TV sera alors bien triste, s'il n'y a que des JT, sport, plateau de divertissement et rien d'autre....
La "grande époque" de la télévision, c'était justement parce qu'il y avait aussi des films et séries "événements" .
Il y a quand même moyen de créer encore un peu l'évènement avec des séries TV sur le linéaire :
1- Ne proposer le replay qu'après la diffusion exclusive sur le linéaire, et acquérir l'exclusivité du doublage FR (comme M6 avait fait pour x-files)
2- Ne plus utiliser le principe de la diffusion hebdomadaire de 2 ou 3 épisodes, mais diffuser 3 ou 4 épisodes tous les jours pendant une semaine. Ce rythme va se rapprocher de la consommation SVOD. Ce rythme n'est sans doute pas possible sur une chaine grand public comme TF1 ou France 2, mais sur une chaine plus "en retrait", pourquoi pas, il y a bien des multi-rediffusions des mêmes programmes tous les jours sur plein de chaines TNT...
pascal28 a écrit:Du moins, c'est clairement comme ça que j'imagine le futur de la télé. Quand on a connu les grandes heures, ça ne fait pas rêver, mais ça me semble réaliste.
France 4 a rempli son rôle pour la jeunesse
et sa fin devra être « réexaminée », selon Franck Riester
Et si France 4 restait présente sur la TNT après le 9 août, date à laquelle sa disparition est pourtant prévue?? Grâce aux cours programmés sur la chaîne publique pendant le confinement et grâce au succès de son audience, le ministre de la Culture, Franck Riester, a indiqué mardi 26 mai vouloir des précisions sur le futur de ce canal s’il ne cessait finalement pas d’émettre.
La disparition de France 4 sur la TNT pourrait ne pas avoir lieu le 9 août prochain, comme initialement prévu. La fin de la chaîne publique avait été annoncée en juin 2018 par Françoise Nyssen, alors ministre de la Culture, en même temps que celle de France Ô. L’objectif était d’augmenter les capacités d’investissement sur les plateformes numériques, rapporte le Huffington Post. L’actuel ministre Franck Riester a cependant annoncé mardi 26 mai réfléchir au futur des deux canaux.
«?Le président de la République nous a demandé de réexaminer toutes les réformes qui étaient en cours, y compris celles de l’audiovisuel et donc […] la fermeture de France 4 et de France Ô?», a indiqué le ministre sur le plateau de France Info. Pour la première des deux chaînes, il a expliqué avoir «?demandé à Delphine Ernotte de nous remonter ce que pourraient être les grilles de programme […] si on ne devait pas éteindre le signal […]?», comme initialement prévu.
Un «?pacte jeunesse et éducation?» en réflexion
La présidente du groupe France Télévision travaille par ailleurs sur «?le 'pacte jeunesse et éducation' que nous lui avons demandé si jamais France 4 était éteinte?», a précisé Franck Riester. Pendant le confinement, la chaîne s’était illustrée en diffusant des cours prodigués par des enseignants et destinés aux élèves de tous les niveaux scolaires. Avec ses sept heures quotidiennes de leçons, début mai, et ses 9,5 millions de téléspectateurs, la chaîne a largement été plébiscitée.
Aurore Bergé, députée et porte-parole de LREM, estimait en avril que celle-ci «?a été capable de bousculer sa programmation, de créer de nouveaux programmes et d’attirer une audience forte?». Avant de prendre une décision, le ministre de la Culture dit aujourd’hui attendre «?des informations précises sur ce que pourraient être le maintien, les conséquences financières, les conséquences en termes de grilles de programmes?».
kiki37 a écrit:France 4 aurait prévu des programmes Lumni "devoirs de vacances".... à suivre....
Télévision. Censée s’arrêter en août, France 4 aura-t-elle droit à un sursis ?
La chaîne du service public doit cesser sa diffusion en août, dans le cadre de la réforme de l’audiovisuel. Mais le gouvernement pourrait lui offrir du répit.
L’avenir de France 4 sera tranché "dans quelques jours", a assuré, ce jeudi 9 juillet 2020, la nouvelle ministre de la Culture Roselyne Bachelot, évoquant la possibilité d’un sursis d’un an pour la chaîne publique censée disparaître début août voire une annulation de sa fermeture.
"Est-ce que les missions qui ont été assurées par France 4 peuvent être assurées d’une autre façon ? Je n’en suis pas sûre", a-t-elle estimé sur France Inter.
"Est-ce que ça implique une prolongation d’un an ? Ou est-ce que ça implique de revenir sur l’arrêt de France 4 ?", s’est-elle interrogée, promettant une "réponse précise […] dans quelques jours".
La ministre salue « le boulot extraordinaire fait par France 4 »
Le projet de loi de réforme de l’audiovisuel, élaboré par son prédécesseur Franck Riester, prévoyait notamment l’arrêt du signal TNT de France 4 et France Ô le 9 août.
Mais le gouvernement a ouvert la porte en avril à un éventuel prolongement de France 4, la chaîne jeunesse de France Télévisions, dont les programmes éducatifs pendant le confinement ont été salués. "Je veux saluer le boulot extraordinaire fait par France 4", a confirmé Roselyne Bachelot.
En revanche, concernant France Ô, "je crois que la question est résolue", a-t-elle estimé : "On était arrivé à une sorte de confinement de l’Outremer dans le service public audiovisuel et l’Outremer doit participer à l’ensemble de l’audiovisuel".
Les syndicats de France Télé défendent France Ô
"La visibilité des Outre-mer souhaitée par le gouvernement ne saurait commencer par la fermeture de la chaîne dédiée aux Outre-mer sur la TNT hexagonale", ont fait valoir les syndicats de France Télévisions dans un communiqué.
"Visibilité sur l’ensemble des radios et chaînes publiques, exposition dans l’hexagone via France Ô de la production TV du réseau des 1ères, portail numérique des Outre-mer, radio numérique ; ces outils se complètent et aucun n’est superflu", poursuivent-ils.
Roselyne Bachelot a besoin de temps
Interrogée sur l’avenir des autres mesures du projet de loi de réforme de l’audiovisuel, la ministre n’a pas tranché, disant attendre "d’avoir du temps parlementaire". "Le calendrier législatif va complètement être occupé par le plan de relance, je pense que ça va être difficile de trouver du temps", a estimé la ministre.
Ce projet prévoit notamment la création d’un nouveau régulateur, l’Arcom (fusion de la Hadopi et du CSA), et doit orchestrer le regroupement de l’audiovisuel public (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’Ina) au sein d’une société holding commune, France Médias. Des sources proches du dossier avaient toutefois indiqué mi-juin que ce dernier volet, jugé désormais trop lourd et trop coûteux, pourrait être abandonné.
Le gouvernement avait indiqué le 17 juin que les vastes dispositions du projet de loi seraient réparties dans plusieurs autres textes, en raison des contraintes liées à l’agenda parlementaire post-Covid.