Aujourd'hui, ça fonctionne pour Paris Première et Téva. Je viens d'essayer à l'instant.
Comme pour le lancement de l'offre Panorama, certains services mettent plus de temps à arriver pour d'autres.
kmf31 a écrit:Meme si Teva et Paris Premiere semblent avoir avoir des replays separes (si on regarde dans le menu video => replay de la Freebox), au final pour tout le groupe c'est M6 c'est un grand menu avec M6, W9, 6ter, Paris Premiere, Teva a la fois pour le replay et (je crois) aussi avec des choses payantes qui ne sont pas/plus dans le replay normal.
Free estime qu’il est "impossible de reconduire ces chaînes (du groupe TF1) sans avoir clarifié" la situation de rémunération des éditeurs par les FAI
Suite à notre article concernant l’inquiétude de SFR, Iliad et Orange face à TF1 et M6 qui veulent faire payer la diffusion de leurs chaînes, Satellifax a publié un article apportant plus de précisions sur la réaction d’Iliad.
Ainsi, le groupe s’est exprimé sur ses préoccupations, lors de l’audition de jeudi dernier au CSA, et estime "impossible de reconduire ces chaînes sans avoir clarifié" la situation de rémunération des éditeurs par les FAI. Maxime Lombardini, le DG d’Iliad/Free, se dit préoccupé et ajoute que "s’il y avait seulement la TNT, tout le monde ne recevrait pas ces chaînes. Les réseaux filaires permettent une couverture très large et le développement de services comme le replay. Cette évolution est une source de croissance et de modernité pour les éditeurs."
Il estime que le système a aujourd’hui trouvé son équilibre et qu’une relation pacifique existe avec les éditeurs. "Nous craignons que cet équilibre précieux soit rompu".
"Rien ne justifie ce changement de modèle"
Maxime Lombardini a ensuite expliqué que la première chaîne leur avait envoyé "une grille en fonction du nombre d’abonnés, avec un minimum garanti". Un montant qu’il juge considérable. Il précise que "rien ne justifie ce changement de modèle" et souligne que les éditeurs "ne paient pas pour l’utilisation des fréquences de la TNT" alors que les opérateurs de téléphonie mobile ont déboursé 3 milliards d’euros pour les fréquences de la bande 700 MHz.
Le DG d’Iliad en vient à demander "de clarifier le fait que la licence gratuite est la contrepartie de la mise à disposition des chaînes" sur l’ensemble du réseau.
Iliad se voit dans l’impossibilité de distribuer ces chaînes s’il y a désaccord, puisqu’il y aurait "une atteinte au pluralisme" étant donné que les gens ne pourraient plus en profiter. La rémunération entraînerait "une modification substantielle des modalités de financement" des chaînes, ce qui pourrait ensuite donner la possibilité de "retirer l’autorisation d’émettre" de ces chaînes.
Interrogé par le CSA concernant une possible coupure du signal de TF1, début 2017, Maxime Lombardini a précisé que celle-ci pourrait arriver "probablement pas en janvier, mais un peu plus tard". Il précise par ailleurs que "les télécoms sont un marché concurrentiel et qu’il n’est pas improbable que l’un des distributeurs signe." En précisant que "Bouygues Telecom est une filiale de TF1 et n’a pas demandé à être entendue" par le CSA.
Source : Satellifax
Publié le 05 décembre 2016 à 10h12 par Caroline Puissant
Orange, SFR et Iliad s’inquiètent de l’envie de TF1 et M6 de leur faire payer la diffusion de leurs chaînes
Les groupes Orange, SFR et Iliad sont inquiets que TF1 ait envie de leur faire payer la diffusion de ses chaînes, comme M6 d’ailleurs. Ils ont alors profité des auditions organisées par le CSA, concernant la procédure de reconduction simplifiée des autorisations d’émettre de TF1 et M6, pour faire part de leurs préoccupations, comme en fait part La Correspondance de la Presse.
Le groupe Canal + a aussi dénoncé mercredi, devant le CSA, la demande de TF1 de se faire rémunérer pour la reprise du signal de ses chaînes sur CanalSat, à l’exception de LCI. Cette question se pose alors que le contrat de distribution liant les FAI et TF1 arrive à échéance le 31 décembre prochain. M6, de son côté, devra attendre un an de plus, le 31 décembre 2017.
Le groupe veut vendre les signaux d’émission des chaînes TF1, TMC, HD1
TF1 ne souhaite plus mettre à leur disposition gratuitement ses chaînes gratuites. Dès le 1er janvier 2017, le groupe veut donc vendre les signaux d’émission des chaînes TF1, TMC, HD1 et NT1 aux différents FAI.
Maxime Lombardini, directeur général et administrateur d’Iliad, estime que "les mots de TF1 sont sans ambiguïté" et le groupe veut vendre "une offre commerciale unique "premium"". Cependant il estime que "rendre payant un signal gratuit est discutable" mais aussi "que rien ne justifie ce changement économique". D’après lui, TF1 doublerait ainsi le résultat net de la chaîne en 2015 (103.3 millions d’euros) en prenant en compte les sommes en question pour la rémunération.
De son côté, M6 n’a encore dévoilé encore aucune exigence chiffrée aux diffuseurs. M. Louette, directeur général délégué d’Orange, refuse ce principe de rémunération des chaînes gratuites des éditeurs, sauf si les FAI demandent à leur tour une compensation pour les coûts de diffusion. Il est cependant prêt à accepter la rémunération "de certains services avec une promesse de valeur ajoutée".
Iliad s’interroge aussi sur un éventuel accord entre les deux groupes
De son côté, Michel Paulin, directeur général de SFR indique que "la France a la chance d’avoir un paysage audiovisuel gratuit de grande qualité" et estime que ce que veulent M6 et TF1 "pose des problèmes d’ordre financier, juridique et réglementaire mais aussi d’usage par rapport au grand public". Il confie avoir reçu un courrier de la part de TF1 début novembre, avec une grille des tarifs demandés par la chaîne, et il juge "exorbitants" les prix demandés.
Enfin, Me Freget, avocat présent aux côtés d’Iliad, indique qu’à aucun moment les deux chaînes "n’ont dit qu’ils viendraient prélever de l’argent pour la distribution, ils ont laissé se développer un standard et quand le produit est indispensable, ils demandent de passer à la caisse". Les intervenants du groupe Iliad s’interrogent aussi sur un éventuel accord entre les deux groupes, étant donné que leurs courriers sont arrivés à la même période pour des demandes similaires.
Source : La Correspondance de la Presse
Publié le 02 décembre 2016 à 10h51 par Caroline Puissant