par JMJ3 » 12 Aoû 2022 21:16
Bonsoir,
"Une partie des demandes des acteurs publics et privés concerne des zones où le nombre de radios reçues est déjà supérieur à la moyenne d’autres bassins de vie comparables."
On peut déduire que ce sont ces zones densément peuplées, et que stratégiquement il est plus rentable d'installer un émetteur couvrant une bassin de population significatif plutôt que d'en installer dans des endroit peu peuplées.
Considérant la liste, in fine, je me dis que c'est Tarbes le secteur le plus peuplé.
Quant à Decazeville, ou alors Condom, ce n'est pas vraiment très peuplé.
Il sera intéressant une fois que les nouvelles fréquences seront publiées par l'ARCOM, d'analyser les choix retenus.
Je suis également très surpris par la gourmandise de Radio France en matière de nouveaux émetteurs tant pour France Bleu que pour F Info.
Pour ce qui est de F Bleu, on peut supposer qu'il s'agira d'émetteurs de confort afin de desservir des secteurs où ce programme n'est pas ou mal reçu en raison - notamment - du relief.
Je pense par exemple à Decazeville, où le F Bleu Occitanie de Rodez passe mal. Je peux également ajouter Espalion, et plus généralement la vallée du Lot dans l'Aveyron.
> Modulo des émetteurs de faible puissance (100 W au maximum), l'ARCOM devrait débusquer quelques fréquences pour satisfaire Radio France.
France Info : le développement de nouveaux émetteurs doit s'inscrire dans la même stratégie que celle voulue pour F Bleu.
Concernant Saint-Affrique en Aveyron : en effet, une fréquence dans cette ancienne sous-préfecture ne serait pas un luxe > l'émetteur de Millau y est reçu très médiocrement. Après tout, maintenant que Florac est couvert par F Info, pourquoi pas Saint-Affrique.
Quoiqu'il en soit, on arrive à la fin du processus d'identification d'ultimes fréquences disponibles. Il convient de noter que cela se fait parfois / souvent à la faveur de la bonne volonté du service public R France qui consent à des changements de ses fréquences pour en libérer d'autres, contrairement aux programmes privés. Doit-on en conclure que c'est l'ARCOM qui n'ose pas solliciter les éditeurs privés (commerciaux), ou sont-ce les éditeurs privés sollicités par l'ARCOM qui déclinent des changement de fréquence, çà et là, proposés par l'ARCOM ?
La prochaine étape sera l'arrivée du DAB+ dans ces différente contrées avec de nouvelles possibilités.
A suivre...
Cordialement
JM