Senuphile a écrit:1/ Les émissions de Vivre FM sont fonctionnelles sur la bande FM 105.8,
2/ Est-ce que c'est un soucis financier ?
Si la facture de diffusion et/ou multiplexage n'est pas réglée chaque mois, le programme n'est plus diffusé,
et ce sont les les 12 autres du multiplex qui doivent prendre en charge la part de VivreFm dans le cout de diffusion.
De nombreuses radios n'ont pas postulé au DAB+ faute de moyens financiers justement.
3/ On constate régulièrement la mansuétude des tutelles pour les radios qui n'émettent pas comme prévu.
Si on avait appliqué strictement les textes (il n'y pas d'obligation de retirer les autorisations ?) ,
de nombreuses radios auraient été mises en garde à répétition (donc à terme retrait de l'autorisation) ,
alors que finalement elles ont fini par démarrer leur diffusion.
Doit-on en conclure qu'il y a un changement d'attitude de l'institution, ou bien s'agit-il d'un traitement spécial pour Vivre FM ?
Le premier constat d'absence d'émission date du 25 Avril 2022.
Bonsoir,
1/ Cette décision semble étonnante, et elle interpelle ; du moins à première vue. Lors de mon dernier passage à Lyon avec un récepteur FM (juin 2022), ce programme émettait sur 105,8. Je ne suis pas capable de relater la nature des programmes diffusés, mais VivreFM "exploitait" la fréquence, même s'il s'agissait de programmes diffusés en boucle.
2/ Après avoir lu la décision de mise en demeure, je constate qu'il s'est écoulé 4 ans entre la date de mise en service effective du 6A, et la date de ladite mise en demeure : 4 ans. Je ne sais pas quelle est l'amplitude de la tolérance de l'ARCOM en matière de non-diffusion d'un programme autorisé, mais si la durée d'une autorisation à émettre est de 5 ans, l'ARCOM semble préparer le retrait de ladite autorisation :
Première étape, un an avant l'échéance (? je présumé) > une mise en demeure avec force procès-verbaux par agents, assermentés pour éviter toute contestation
Deuxième étape : constat d'une carence an matière d'émission d'ici début 2023 sur le 6A > déclenchement du processus à l'appui du retraite d'autorisation, assorti vraisemblablement d'un délai de deux mois de manière à ce que la partie contester puisse déposer un recours auprès du CE.
Troisième étape : (délai de) voie de recours épuisé(e),
Quatrième étape : ouverture d'une consultation publique en vue de l'octroi des 88 kbits/s vacants à un éditeur volontaire.
Ainsi va la loi de la nature, humaine ou floral... une espèce ou une civilisation ne peut plus se développer en raison du réchauffement climatique ? Une autre adaptée prend sa place...
3/ Vivre FM est une radio catégorie A > par conséquent, elle est éligible au fonds de soutien à l'expression radiophonique locale, lequel subventionne - notamment - l'installation et l'exploitation. Lors de la fête de la radio (juin 2022), un responsable de l'ARCOM avait bien précisé que sa tutelle était attachée à la diffusion de programmes locaux. En l'espèce, à moins que Vivre FM vise une diffusion nationale, cette association pouvait prétendre à des aides de ce fonds.
4/ En toute chose, il y a la partie émergée, visible, sur laquelle on peut gloser. Et puis, il y a la partie immergée, invisible : peut-être que des choses non sues ou tues ont conduit l'ARCOM a faire montre d'une relative vigilance, voire d'une surveillance non relativiste à l'égard de Vivre FM...
Une fois de plus : à suivre...