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Re: Communiqués du C.S.A.

MessagePosté: 09 Juil 2019 15:02
par Emmebel
Communiqué de presse publié ce matin sur le site du CSA :
Handicap à l’antenne : des résultats visibles mais encore des progrès à faire pour une société réellement inclusive

Publié le 09 juillet 2019

La loi confie au Conseil supérieur de l’audiovisuel le soin de veiller à l’accessibilité des programmes télévisés aux personnes handicapées et à la représentation du handicap à l’antenne.

Le CSA a pu observer, dans le rapport annuel 2018 consacré à cette mission, que des efforts significatifs ont été réalisés par certains diffuseurs pour améliorer, notamment, la qualité de l’accessibilité. Ils répondent ainsi aux attentes des associations, comme sur la question du positionnement et de la taille de la vignette où apparaît l’interprète en Langue des Signes Française (LSF), à l’écran.

Différentes actions sont menées chaque année par le CSA en vue d’optimiser les efforts des chaînes. Il a ainsi par exemple incité les responsables des listes candidates aux élections européennes du 26 mai 2019 à recourir davantage, pour leurs clips de campagnes, à la traduction en LSF. Le CSA a relevé avec satisfaction que 20 des 34 listes ont choisi de le faire.

Toutefois, les marges de progression des médias audiovisuels sont encore importantes.

Afin d’aller plus loin dans l’engagement commun, le Conseil supérieur de l’audiovisuel, en partenariat avec Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées ; le Conseil national consultatif des personnes handicapées et le ministère de la Culture, a proposé aux médias audiovisuels de s’engager, par une charte, à améliorer la représentation du handicap dans les médias audiovisuels.

L’objectif est d’aboutir à une signature de ce texte en septembre 2019.

Le rapport 2018 sur l’accessibilité des programmes de télévision aux personnes handicapées et la représentation du handicap à l’antenne : bit.ly/2Xwccuc

Source : csa.fr

Re: Communiqués du C.S.A.

MessagePosté: 17 Juil 2019 18:51
par Emmebel
Communiqué de presse du CSA :
Prise de contrôle de la société Jeunesse TV par le Groupe M6 : agrément du CSA
Publié le 17 juillet 2019

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a décidé, ce jour, d’agréer la prise de contrôle de la société Jeunesse TV, qui édite la chaîne Gulli, par le groupe M6.

Le CSA a en effet considéré qu’au regard de la définition de la programmation du service dans sa convention et en l’absence de demande de modification de cette convention, l’opération n’était pas de nature à compromettre l’impératif fondamental de pluralisme et l’intérêt du public.


Source : csa.fr

Re: Communiqués du C.S.A.

MessagePosté: 30 Juil 2019 14:19
par Emmebel
Communiqué de presse
Appels aux candidatures dans les zones de Mayotte, La Réunion, la Martinique, Troyes, Bordeaux, Savoie/Haute-Savoie, Nîmes et Alès : liste des candidatures recevables et calendrier des auditions publiques
Publié le 30 juillet 2019

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a lancé, le 9 mai 2019, sept appels aux candidatures pour l’édition de services de télévision à vocation locale sur la TNT. Les candidatures devaient être adressées au CSA avant le 25 juin 2019. Lors de sa séance du 24 juillet 2019, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a établi la liste des candidatures recevables et arrêté le calendrier des auditions publiques.

    Appel n°2019-196 – zone de Mayotte
    Aucune candidature n’a été reçue pour cette zone.

    Appel n°2019-197 – zone de La Réunion
    Une candidature a été reçue et a été déclarée recevable : société Télé Kréol pour le projet « Télé Kréol ».

    Appel n°2019-198 – zone de la Martinique
    Cinq candidatures ont été reçues et ont été déclarées recevables :
      société Martinique Télévision pour le projet « M Télé » ;
      association Omega Vision pour le projet « Graphé TV » ;
      association ASCCAV pour le projet « ASCCAV/APTV Martinique » ;
      Octopus Network pour le projet « ETV Martinique » ;
      Zouk Mutlimedia SAS pour le projet « Zouk Télévision ».

    Appel n°2019-199 – zone de Troyes
    Une candidature a été reçue et a été déclarée recevable : société Canal 32 pour le projet « Canal 32 ».

    Appel n°2019-200 – zone de Savoie et Haute-Savoie
    Trois candidatures ont été reçues et ont été déclarées recevables :
      société FrancePlay pour le projet « NetNew 2 Savoie » ;
      société TV8 Mont-Blanc pour le projet « 8 Mont-Blanc » ;
      société Nouvelle TV8 Mont-Blanc pour le projet « Renouveau de TV8 Mont-Blanc ».

    Appel n°2019-201 – zone de Bordeaux
    Une candidature a été reçue et a été déclarée recevable :
    société TV7 Bordeaux pour le projet « TV7 Bordeaux ».

    Appel n°2019-202 – zone de Nîmes et Alès
    Une candidature a été reçue et a été déclarée recevable :
    société TVSud Camargue Cévennes pour le projet « ViàOccitanie Pays Gardois ».


Les auditions publiques relatives à ces appels aux candidatures, d’une durée de 30 minutes par projet, se dérouleront au CSA les 14 et 15 octobre 2019. Les personnes souhaitant y assister sont priées de s’inscrire à l’adresse : auditionspubliques@csa.fr

Source : csa.fr

Re: Communiqués du C.S.A.

MessagePosté: 01 Aoû 2019 14:57
par Emmebel
Communiqué de presse
Le CSA statue sur le différend opposant les sociétés BFM TV, RMC Découverte et Diversité TV à la société Free
Publié le 01 août 2019

L’essentiel
Par une décision du 31 juillet 2019, le Conseil supérieur de l’audiovisuel se prononce sur la demande de règlement du différend opposant la société Free aux sociétés BFM TV, RMC Découverte et Diversité TV, qui l’avaient saisi. Il estime que la société Free peut librement refuser de reprendre les chaînes BFM TV, RMC Découverte et RMC Story et leurs services associés. Par conséquent, le CSA ne prononce pas d’injonction à l’encontre de la société Free.

A cette occasion, le CSA explicite le cadre juridique en vigueur en indiquant que, si les éditeurs peuvent demander une rémunération pour la reprise de leurs chaînes sur les réseaux non hertziens, rien n’impose aux distributeurs de les reprendre sur ces réseaux.

Au terme de la procédure, le CSA, qui a fait ses meilleurs efforts pour aider les parties à parvenir à un accord, les invite à poursuivre leurs échanges dans l’intérêt des téléspectateurs. Tiers de confiance, le CSA reste à leur disposition pour les y aider.

Les faits et la procédure
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a été saisi le 1er avril 2019 en application de l’article 17-1 de la loi du 30 septembre 1986 par les sociétés BFM TV, RMC Découverte et Diversité TV d’une demande de règlement de différend née du refus de la société Free d’accepter les nouvelles conditions tarifaires demandées par les sociétés BFM TV, RMC Découverte et Diversité TV pour la distribution des services et services associés de BFM TV, RMC Découverte et RMC Story. Les parties se sont exprimées dans le cadre de la procédure contradictoire écrite, puis devant le Conseil, lors d’une audience qui s’est tenue le 17 juillet 2019.

La décision du CSA
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel estime que la société Free peut librement refuser de reprendre les chaînes BFM TV, RMC Découverte et RMC Story et leurs services associés.

En premier lieu, si les sociétés BFM TV, RMC Découverte et Diversité TV peuvent demander à la société Free une rémunération pour la reprise de leurs chaînes, aucune disposition législative n’oblige la société Free à les reprendre sur son réseau.

En deuxième lieu, l’instruction a démontré que si la société Free souhaitait continuer à diffuser les services linéaires des chaînes sans les rémunérer, elle était disposée à rémunérer les services associés à ces chaînes, en fonction de leur valeur ajoutée. En l’absence d’accord entre les parties sur ces points, le refus de la société Free d’accepter l’offre proposée ne porte pas atteinte aux principes de transparence, d’objectivité et d’équité.

En troisième lieu, si la société Free a conclu des accords avec les groupes TF1 et M6, aucune disposition législative n’oblige un distributeur à distribuer tous les services qui lui sont proposés. Au regard des conditions contractuelles proposées par les sociétés BFM TV, RMC Découverte et Diversité TV, la société Free peut refuser leurs offres sans porter atteinte au principe de non-discrimination.

En quatrième lieu, le Conseil supérieur de l’audiovisuel considère que, dès lors notamment que les consommateurs peuvent accéder aux chaînes et services de télévision de rattrapage des sociétés BFM TV, RMC Découverte et Diversité TV par d’autres moyens que via les offres de Free, l’absence de reprise de ces services dans les offres de la société Free ne porte pas atteinte au pluralisme de l’expression des courants de pensée et d’opinion ni à la qualité et la diversité des programmes.


Téléchargez la décision relative au réglement de différend opposant les sociétés BFM TV, RMC Découverte et Diversité TV à la société Free (Format PDF - 0.84 MB) :
décision n°2019-395 du 31 juillet 2019

Re: Communiqués du C.S.A.

MessagePosté: 13 Aoû 2019 09:29
par kiki37
Publié le 12 août 2019

Le CSA rend un avis favorable au projet Salto

Le CSA a écrit: Saisi par l’Autorité de la Concurrence le 2 mai 2019, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a rendu le 17 juillet 2019 un avis favorable à la création du projet Salto.
Ce projet, né d’une initiative commune des groupes France Télévisions, M6 et TF1, consiste à créer un service audiovisuel en ligne qui, notamment, distribuera les offres de direct et de rattrapage des chaînes de la TNT en clair éditées par les parties, tout service de télévision et/ou SMAD d’éditeurs tiers que Salto pourrait décider de reprendre selon sa ligne éditoriale et éditera une offre de vidéo à la demande par abonnement (VàDA).
L’avis du Conseil a été rendu après audition des parties et des acteurs du secteur de l’audiovisuel (éditeurs, distributeurs, auteurs, distributeurs de programmes, et producteurs) et en prenant en compte les réponses apportées par ces derniers aux questionnaires que leur avait adressé le Conseil.
Une réponse à l’évolution des usages

La consommation non linéaire et sur des écrans autres que le téléviseur de contenus audiovisuels est en forte croissance, en télévision de rattrapage (TVR) comme en vidéo à la demande par abonnement. Les éditeurs doivent donc être présents sur tous les supports pour répondre aux attentes des consommateurs, suivre l’évolution des usages et élargir et fidéliser leur audience.
Salto est une réponse à cette évolution marquée des usages que des services puissants tels que Netflix ont amplifié ces dernières années.
Salto permettra de mieux rentabiliser les investissements des trois groupes audiovisuels dans les programmes en leur assurant une fenêtre d’exposition supplémentaire, alors même que le marché publicitaire télévisuel est sous tension du fait de la concurrence forte d’acteurs numériques étrangers, non régulés et très puissants, comme Google et Facebook.
Par ailleurs, l’auto-distribution en ligne (over-the-top ou OTT) permettra de conserver la relation directe avec ses usagers et de mieux connaître leurs comportements de consommation. La valeur créée par l’offre (données, audience, recettes publicitaires, abonnements) devrait s’en trouver moins diluée alors même que les intermédiaires se multiplient et occupent une place centrale dans l’accès aux contenus.
Une réponse à la concurrence des groupes étrangers puissants

Ce rapprochement entre acteurs historiques concurrents en télévision gratuite répond à la nécessité de dégager des synergies grâce à la mise en commun de certains de leurs actifs. Il s’agit de tenter de soutenir la concurrence, de plus en plus forte, de la part d’acteurs internationaux sur les marchés de la publicité et de l’acquisition de programmes. A cet égard, le mouvement de pénétration rapide et significatif sur le marché français d’acteurs étrangers de la VàDA devrait se poursuivre avec le lancement très prochain de nouveaux services comme Disney+.
Ce type de rapprochement entre éditeurs, pourtant concurrents, n’est pas nouveau. A titre d’exemple, la BBC et le groupe privé ITV ont annoncé la mise en commun leurs programmes dans le service payant Britbox. Le service est disponible aux Etats-Unis et au Canada depuis mars 2017.
Outre ces initiatives éditoriales, des alliances telles que MediaSquare, Gravity ou encore EBX ont émergé sur les marchés de la publicité afin d’enrichir les audiences des éditeurs en les qualifiant et d’atteindre une taille critique capable de concurrencer les offres de publicité ciblée performantes des acteurs globaux.
Le projet Salto s’inscrit ainsi pleinement dans la continuité des initiatives ayant émergé ces dix dernières années en Europe et outre-Atlantique.
Un projet ambitieux et innovant que le Conseil supérieur de l’audiovisuel soutient pleinement compte tenu des engagements proposés par les trois groupes audiovisuels à la date de l’avis

La mise en œuvre de ce projet commun à trois groupes audiovisuels historiques qui occupent une place déterminante en télévision gratuite doit préserver la diversité du paysage audiovisuel français.
Salto doit permettre de valoriser la création française et européenne et de renforcer l’offre non linéaire des acteurs français historiques de la télévision gratuite, sans toutefois priver les concurrents de l’accès aux droits de diffusion d’une manière telle que la diversité de l’offre en serait significativement affectée.
La position des trois groupes fondateurs et leurs pratiques contractuelles en matière d’acquisition de droits permettront en effet à Salto de constituer un catalogue de programmes riche, indispensable à l’attractivité du service. La circulation des œuvres doit cependant rester fluide et se faire dans des conditions normales de marché permettant une juste rémunération des ayants droit.
En revanche, l’activité de distribution de services audiovisuels de Salto ne semble pas de nature, à court ou moyen terme, à modifier les équilibres du secteur dans un paysage marqué par l’importance de la distribution par les réseaux gérés. Le Conseil demeure toutefois attentif à l’équilibre des relations entre éditeurs et distributeurs.
Le Conseil a considéré que les engagements proposés par les parties et connus à la date de l’avis étaient de nature à lever les risques identifiés

source le CSA
à lire aussi le fil d'actualité sur Télésatellite

Re: Communiqués du C.S.A.

MessagePosté: 29 Oct 2019 20:22
par kiki37
Comprendre et expliquer les comportements des consommateurs de contenus audiovisuels en ligne
le CSA a écrit:.../...
Une série d’études et d’expériences ont ainsi été menées entre janvier 2018 et mai 2019 sur les comportements de consommation des contenus audiovisuels accessibles en ligne gratuitement et provenant de groupes audiovisuels présents en télévision et d’autres acteurs tels que les vidéastes amateurs, les pure players, les annonceurs, etc.
.../...


lire l'article complet sur le site du CSA

Re: Communiqués du C.S.A.

MessagePosté: 29 Nov 2019 14:40
par kiki37
Modification du projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle à l'ère numérique
Entre autres articles traitant de
- la modernisation du soutien à la création audiovisuelle et cinématographique
- l'instauration d'une concurrence plus équitable
- du renforcement des droits des auteurs et des droits voisins et de la protection des œuvres
- de l'adaptation de la régulation de la communication audiovisuelle
Il est question de la modernisation de la radio et de la télévision numérique terrestres

1° Sur l'UHD :
Le CSA a écrit:1. Le Conseil se réjouit de l'encouragement au développement de l'ultra haute définition (UHD). Il rappelle l'importance de la modernisation de la plateforme hertzienne terrestre et l'impulsion qu'il a lui-même donnée en ce sens. A cet égard, il se félicite de la création, à l'article 22 du projet de loi, d'un label « Prêt pour la TNT en ultra haute définition ». Il suggère toutefois que ce label porte non seulement sur l'amélioration du format d'image et de son, mais encore sur les éléments relatifs aux services interactifs qui sont mis en œuvre sur la télévision numérique terrestre (TNT) grâce à la norme HbbTV.
2. Le Conseil souligne l'importance de la disposition prévue à l'article 19 du projet de texte, qui donne la faculté à l'instance de régulation d'autoriser, à titre expérimental, la diffusion en UHD de programmes de services de télévision déjà autorisés. Il s'agit là d'alléger les contraintes d'affectation de la ressource spectrale afin de favoriser une meilleure expérience de télévision en matière de qualité d'image.
Toutefois, le Conseil estime nécessaire qu'une plus grande souplesse soit apportée à ce dispositif. Il marque sa nette préférence pour un dispositif prévoyant, d'une part, une autorisation expérimentale délivrée pour une période de cinq ans renouvelable une fois et, d'autre part, la possibilité pour l'ARCOM de l'abroger lorsqu'il sera procédé au passage généralisé de la TNT vers les nouvelles normes de diffusion.
3. Par ailleurs, le projet de loi instaure une obligation de compatibilité des téléviseurs et adaptateurs TNT à l'ultra haute définition qui entrera en vigueur dans un délai qui varie selon le type d'équipements, calculé à compter de la diffusion de programmes de télévision dans ce standard auprès d'au moins 30 % de la population française. Le Conseil considère qu'il serait préférable de ne pas lier les obligations d'intégration au taux de couverture mais plutôt de les faire démarrer à compter de la promulgation de la loi afin d'accompagner au plus vite le développement de cette qualité d'image. A défaut, le seuil de couverture au-delà duquel l'obligation de compatibilité des téléviseurs et adaptateurs TNT à l'ultra haute définition entrera en vigueur devrait être abaissé à 20 % de la population française - seuil de population qui a été retenu pour le déclenchement des obligations pour le DAB+.
En outre, les délais d'intégration figurant dans le projet de loi paraissent longs en ce qu'ils concernent non pas des technologies nouvelles mais des technologies a priori déjà intégrées par certains constructeurs à leurs équipements. Celui relatif aux écrans de plus de 110 cm de diagonale pourrait donc être réduit de dix-huit à douze mois, et celui pour l'ensemble des autres dispositifs de douze à six mois.
Enfin, le seuil de 110 cm de diagonale pourrait être abaissé pour favoriser la migration des produits d'entrée et de milieu de gamme vers les nouvelles normes utilisées pour la diffusion en UHD.
4. Malgré la mise en œuvre de normes de diffusion et de codage plus performantes, il paraît difficile, même à terme, de permettre la diffusion simultanée de l'ensemble des chaînes de la TNT en UHD. En réponse à la consultation publique menée par le Conseil en 2017, des éditeurs avaient indiqué souhaiter disposer d'une autorisation leur permettant, de manière plus flexible qu'actuellement, de pouvoir offrir alternativement de l'UHD ou de la HD améliorée aux téléspectateurs, en fonction notamment de la disponibilité de contenus produits selon ces standards. La rédaction du projet de loi pourrait, le cas échéant, être ajustée pour prévoir explicitement à l'article 30-1 de la loi de 1986 que l'autorisation accordée à un éditeur lui permet de diffuser ses programmes alternativement selon plusieurs formats.

2° Sur le DAB + :
voir le post de Test sous ce lien

sources :arrow: le CSA (PDF) ou Légifrance

Re: Communiqués du C.S.A.

MessagePosté: 02 Déc 2019 10:41
par Emmebel
Communiqué de presse du CSA publié ce matin :
Appels aux candidatures dans les zones de La Réunion, la Martinique, Troyes, Bordeaux, Savoie/Haute-Savoie, Nîmes et Alès : les projets sélectionnés

Dans le cadre des appels aux candidatures lancés le 9 mai 2019 pour l’édition de services de télévision à vocation locale sur la TNT dans les zones de La Réunion, la Martinique, Troyes, Bordeaux, Savoie/Haute-Savoie, Nîmes et Alès, et à la suite des auditions des candidats les 14 et 15 octobre 2019, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a sélectionné les projets suivants.

Appel aux candidatures n°2019-197 – zone de La Réunion
Aucun candidat n’a été sélectionné pour cette zone.

Appel aux candidatures n°2019-198 – zone de la Martinique
Le candidat sélectionné est la société Martinique Télévision pour le projet « Zitata TV », pour une diffusion à compter du 1er avril 2020.

Appel aux candidatures n°2019-199 – zone de Troyes
Le candidat sélectionné est la société Canal 32 pour le projet « Canal 32», pour une diffusion à compter du 1er avril 2020.

Appel aux candidatures n°2019-200 – zone de Savoie et Haute-Savoie
Le candidat sélectionné est la société TV8 Mont-Blanc pour le projet « 8 Mont-Blanc », pour une diffusion à compter du 1er avril 2020.

Appel aux candidatures n°2019-201 – zone de Bordeaux
Le candidat sélectionné est la société TV7 Bordeaux pour le projet « TV7 Bordeaux», pour une diffusion à compter du 1er avril 2020.

Appel aux candidatures n°2019-202 – zone de Nîmes et Alès
Le candidat sélectionné est la société TVSud Camargue Cévennes pour le projet « ViàOccitanie Pays Gardois », pour une diffusion à compter du 17 mai 2020.

Une convention devra être conclue avec chacun des candidats sélectionnés avant de pouvoir procéder à la délivrance d’une autorisation d’émettre.

Source : csa.fr

Re: Communiqués du C.S.A.

MessagePosté: 16 Déc 2019 15:42
par Emmebel
Décision du CSA
Consultation publique pour la modernisation de la plateforme TNT
Publié le 16 décembre 2019
Assemblée plénière du 11 décembre 2019

Depuis sa mise en place en France en 2005, la télévision numérique terrestre (TNT) a bénéficié de plusieurs évolutions successives, telles que l’enrichissement du nombre de chaînes nationales, désormais au nombre de trente-deux en métropole, et l’amélioration de la qualité de l’image : depuis le 5 avril 2016, la quasi-totalité des chaînes sont ainsi diffusées, en métropole, en haute définition. Alors que les usages des téléspectateurs évoluent et que les plateformes alternatives apportant de nouveaux services, notamment non linéaires (télévision de rattrapage, vidéo à la demande), se développent, la plateforme TNT conserve de nombreux atouts, à commencer par sa gratuité et sa couverture étendue.

Afin de préparer les prochaines évolutions de la TNT en métropole, le Conseil a engagé des travaux en 2017, en lien avec les acteurs du secteur audiovisuel. Le 27 juillet 2017, le Conseil a ainsi lancé une large consultation publique, qui a recueilli 27 contributions. Il ressortait de celles-ci que la modernisation de la plateforme TNT devrait répondre à deux objectifs :
    - l’amélioration de la qualité d’image et de son, avec notamment l’introduction de l’ultra-haute définition (« UHD »), rendue possible par l’introduction de nouvelles normes techniques de diffusion et de codage plus performantes ;
    - le développement de fonctionnalités interactives, à l’instar de ce qui est mis en œuvre ou pourrait l’être sur d’autres plateformes.
Sur le fondement de ces contributions, le Conseil a défini un ensemble de travaux préparatoires à mener afin d’atteindre ces objectifs. Ils ont été présentés, avec des éléments de calendrier, dans une feuille de route, rendue publique le 21 février 2018, concomitamment aux contributions à la consultation publique et à une synthèse de celles-ci. La feuille de route identifie plusieurs chantiers destinés à atteindre les deux objectifs rappelés ci-dessus, dans l’optique notamment des Jeux Olympiques de 2024 qui se tiendront en France.

Le présent document vise à dresser un bilan de ces différents chantiers (partie 1) et à en approfondir certains. En particulier, le Conseil souhaite disposer d’une vision actualisée de la disponibilité de contenus en UHD ou en haute définition améliorée (« HD améliorée » ) et de l’équipement des foyers en récepteurs compatibles avec les futures normes techniques de la TNT (partie 2), qui sont deux paramètres clés pour une introduction réussie des nouveaux formats d’image et de son sur la TNT. Une attention particulière est également portée aux actions de court et de moyen terme qui permettraient d’offrir rapidement de premiers contenus en UHD ou en HD améliorée au grand public : des propositions sont soumises à commentaires (partie 3). Enfin, sur le fondement de l’ensemble des éléments précédents, le Conseil souhaiterait affiner le calendrier de basculement généralisé de la TNT vers les nouveaux formats d’image et de son et, le cas échéant, de mise en place d’une offre précurseur (partie 4).

Le document porte sur la TNT en métropole, mais les enseignements tirés et les travaux susceptibles d’être engagés pourront servir ultérieurement pour la TNT déployée outre-mer, moyennant toutefois la prise en compte des spécificités locales.

Les contributions doivent être adressées au Conseil supérieur de l’audiovisuel au plus tard le 10 février 2020, de préférence par voie électronique à l’adresse électronique consultation.tnt@csa.fr , ou par voie postale à l’adresse suivante :
                  Conseil supérieur de l’audiovisuel
                  Direction des médias télévisuels
                  Consultation TNT nationale
                  Tour Mirabeau
                  39-43 quai André Citroën
                  75739 PARIS Cedex 15
Les contributions peuvent faire l’objet d’une publication et les contributeurs doivent expressément indiquer au Conseil les données qui pourraient, selon eux, relever du secret des affaires.

Les informations à caractère personnel recueillies dans le cadre de cette consultation publique font l’objet d’un traitement destiné à l’examen des contributions et au recensement des contributeurs. Pour en savoir plus sur la gestion des données et le droit des personnes concernées, vous êtes invités à vous référer à l’annexe 3.
Texte de la consultation publique

Source : csa.fr

Re: Communiqués du C.S.A.

MessagePosté: 21 Déc 2019 14:10
par Emmebel
Communiqué de presse
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel structure et renforce ses équipes de communication
Publié le 20 décembre 2019

Les équipes de communication du CSA seront désormais rassemblées au sein d’une nouvelle direction de la communication, afin de renforcer son expertise et la cohérence de ses actions.

Marie Liutkus est nommée à la tête de cette nouvelle structure. A ce titre, elle aura en charge l’ensemble de la politique de communication interne et externe de l’institution. Elle s’appuiera sur l’ensemble des équipes en place, et notamment sur Agnès Baraton et sur Sara Cheyrouze.

Cette direction sera rattachée au président Roch-Olivier Maistre et au directeur général Guillaume Blanchot. La nouvelle organisation et l’arrivée de Marie Liutkus seront effectives au 15 janvier 2020.

Caroline Cesbron, qui a mis en place et structuré la communication interne et la communication institutionnelle du CSA depuis janvier 2017, prendra les fonctions de responsable de la mission communication de l’HADOPI à compter du 6 janvier 2020. Elle restera en lien étroit avec les équipes de communication du CSA dans le cadre de la préparation de la fusion du CSA et de l’HADOPI au sein de la future Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), prévue par le projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle à l’ère numérique.

Diplômée de Sciences-Po Paris, d’une maîtrise d’Anglais et de HEC Paris, Marie Liutkus était depuis 2013 directrice de la communication de franceinfo.
A ce titre elle avait en charge les relations médias, la stratégie de développement de marque, la communication digitale, les campagnes de publicité et la gestion des partenariats. Elle a également assuré le pilotage de la communication de transformation de franceinfo en « média global» radio, TV et numérique en 2015-16 en lien avec France Télévisions, France Médias Monde et l’Institut national de l’Audiovisuel.

Marie Liutkus a débuté sa carrière comme consultante à TdE Consultants, cabinet spécialisé en conduite du changement, communication interne et RH ; puis elle a intégré Radio France Internationale comme responsable des relations presse, partenariats médias et opérations spéciales en France et à l’étranger. Elle a ensuite rejoint le groupe Radio France comme responsable des relations presse, relations publiques et communication digitale avant d’être nommée directrice adjointe de la communication du Groupe.

Source : csa.fr