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Posté: **07 Jan 2018 14:15**

+1
Et rien sur l'énorme gachi de laisser l’émetteur en service rien que pour des signaux horaires.
Et on refile la patate chaude a la DGAC pour noyer le poisson.

Posté: **07 Jan 2018 14:39**

Un émetteur Grandes Ondes diffusant du silence (porteuse allumée mais pas de modulation) consomme beaucoup moins d'électricité qu'un émetteur Grandes Ondes diffusant du son, c'est quand il y a du son et que l'émetteur module que ça consomme le + d'électricité c'est pour ça que sur certains émetteurs Grandes Ondes il y a un traitement de son spécifique justement dans le but de faire des économies d'électricité.

Mais je suis d'accord quand on sait que des stations de radio rêvent d'obtenir des fréquences et que là on a un émetteur Grandes Ondes libre et opérationnel qui ne diffusent aucune radio ça fait mal au coeur mais quelle station de radio française pourrait s'offrir le luxe de se payer une diffusion à Allouis avec des frais si exhorbitant? Seules les radios publiques pouvaient se le permettre mais les radios privées ne le peuvent pas ça ferait un énorme trou dans le budget avec très très peu d'audience dans les sondages Mediametrie.

Mon rêve serait qu'une radio inédite encore indisponible en FM soit diffusée sur le 162 kHz, une radio avec un format musical gold un peu à la manière de l'ancienne RTL Radio au Luxembourg, Véronica ou Radio 10 Gold en Hollande ou de Radio Caroline ou Capital Gold en Angleterre, le son de la AM se prête bien à des radios dans ce style musical.

Posté: **07 Jan 2018 14:53**

julien74 a écrit:Un émetteur Grandes Ondes diffusant du silence (porteuse allumée mais pas de modulation) consomme beaucoup moins d'électricité qu'un émetteur Grandes Ondes diffusant du son

C'est tout l'inverse.
Normalement la puissance de la modulation a 100% fait la moitié de celle de la porteuse.
C'est pour cela qu'on a inventé la BLU qui supprime aussi la porteuse.

Posté: **07 Jan 2018 15:11**

Il faudrait que je retrouve où j'avais lu ça sur internet, il me semblait qu'un émetteur AM diffusant un blanc à l'antenne consommait moins.
Pour la FM je ne sais pas si ça fait une différence de consommation électrique quand il y a un son diffusée ou si il y a un blanc à l'antenne.

Posté: **07 Jan 2018 18:59**

julien74 a écrit:Un émetteur Grandes Ondes diffusant du silence (porteuse allumée mais pas de modulation) consomme beaucoup moins d'électricité qu'un émetteur Grandes Ondes diffusant du son

La puissance émise reste la même (sauf si on la réduit en estimant que les signaux horaires n'en ont pas besoin).

En raisonnant avec un émetteur AM classique, c'est-à-dire ou l'étage puissance voit son alimentation varier : la consommation reste la même. Mais si on supprime l'étage de modulation, qui pour diffuser du silence dissiperait la moitié de l'énergie, alors on peut réduire la consommation électrique.

Avec des émetteurs plus sioux, qui ont des rendements meilleurs (modulation analogique mais alimentée en PWM, ou deux émetteurs en modulation de phase combinés) alors la consommation est déjà réduite et doit rester à peu près identique.

Si on ajoute des astuces (horribles si surexploitées) comme l'indexation de la puissance de la porteuse sur le niveau de la modulation, alors bien entendu l'économie réalisée reste valable en permanence.

De toutes façons, on ne sait pas si l'argument du coût de l'électricité est vraiment valable. Il y a bien d'autres frais, comme l'entretien de deux pylônes de 400 m...

julien74 a écrit:Pour la FM je ne sais pas si ça fait une différence de consommation électrique quand il y a un son diffusée ou si il y a un blanc à l'antenne.

Ben non.

Posté: **10 Jan 2018 11:06**

les deux pylônes d'Allouis font 350 m et non 400.

Posté: **10 Jan 2018 14:28**

Marc2 a écrit:De toutes façons, on ne sait pas si l'argument du coût de l'électricité est vraiment valable. Il y a bien d'autres frais, comme l'entretien de deux pylônes de 400 m...

Même si la puissance consommée est la même, la différence c'est que ce n'est plus Radio-France qui paie, ni l'entretien non plus. C'est tout ce qui compte dans une période où le gouvernement réduit le budget alloué à l'audiovisuel public.
C'est la seule raison de l'arrêt de France Inter, c'est inutile de chercher plus loin.
C'est très con, mais c'est comme ça !

Posté: **10 Jan 2018 15:58**

marceljack a écrit:Même si la puissance consommée est la même, la différence c'est que ce n'est plus Radio-France qui paie, ni l'entretien non plus.

Je suis un grand naïf, je m'intéresse à l'énergie mais la notion de "ligne de budget" est trop compliquée pour moi

Posté: **10 Jan 2018 18:36**

De mon côté, le pylône AM de Tramoyes n'est pas encore démonté.

Il me semble d'ailleurs qu'à Tramoyes au pied de ce pylône qui diffusait France Info et Notre-Dame des Ondes le dimanche soir sur 603 kHz il y a le centre TDF de la région Rhône-Alpes.

quelques liens utiles vus sur fr.rec.radio :

https://www.leberry.fr/allouis/science/2018/02/01/emetteur-d-allouis-le-signal-horaire-maintenu_12722836.html

http://www.boamp.fr/avis/detail/17-122790/1

http://www.boamp.fr/avis/detail/17-174059/2

C'est donc TDF qui diffuse le signal horaire sur le 162kHz pour un montant de 20 750 000 Euros HT pour 60 mois, reconductible sur 2 ans par périodes de 3 mois.

Émetteur d'Allouis : le signal horaire maintenu

Publié le 01/02/2018 à 09h05
Émetteur d'Allouis : le signal horaire maintenu Depuis 1977, la fréquence 162 kHz transmet un signal horaire de référence élaboré à partir d’horloges atomiques.

La diffusion du signal horaire de référence en ondes longues par l’émetteur d’Allouis a été prolongée pour cinq ans, après un contrat de six mois renouvelable l’année dernière.
Après avoir pris la décision, au cours de l’été 2017, de prolonger la diffusion en ondes longues du signal horaire de référence élaboré à partir d’horloges atomiques, le gouvernement d’Édouard Philippe a retenu, en fin d’année dernière, et après une consultation internationale, le groupe TDF pour assurer l’exploitation de ce service.

Un intérêt hautement stratégique
Un contrat de cinq ans qui fait suite à un contrat de six mois renouvelable une fois (établi entre l’Agence nationale des fréquences et TDF) ayant permis de poursuivre pour l’année 2017, après l’arrêt de la diffusion de France Inter sur les grandes ondes le 31 décembre 2016, la diffusion de ce service de synchronisation horaire indispensable au fonctionnement de secteurs exigeant une fiabilité de synchronisation : contrôle du trafic aérien et routier, transport ferroviaire, centrales nucléaires, gestion de l’éclairage public d’un grand nombre de communes, synchronisation des horodateurs, ou encore mise à l’heure des horloges d’édifices publics et des gares. Notons que ce système permet de mettre à l’heure près de 200.000 horloges sur l’ensemble du territoire métropolitain.

TDF prévoit de maintenir, sur le site d’Allouis, une dizaine d’emplois (on en comptait une quinzaine en décembre 2016). « Dans notre réponse émise lors de la consultation, nous avons essayé d’apporter le meilleur compromis possible entre optimisation économique et sauvegarde de l’emploi », explique ainsi François Picand, directeur adjoint du pôle industrie et innovation au sein de TDF.

Valérie Mazerolle

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