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Re: L'actualités de l'AM et de la FM

MessagePosté: 19 Nov 2015 12:55
par julien74

Re: L'actualités de l'AM et de la FM

MessagePosté: 19 Nov 2015 17:37
par Anonymous
julien74 a écrit:La suite du feuilleton: http://www.lalettre.pro/Une-frequence-a ... a8960.html

Le SIRTI est vraiment nul .
NRB n'a jamais diffusé quoique ce soit sur Beauvais.
Même mon RDS n'a jamais entendu parler de KABYLE FM qui est une radio Algérienne d’après Google.
Maintenant c'est sur je capte déjà France BLEU Haute Normandie , IDF et Nord Pas de Calais.
Mais Beauvais reste en PICARDIE n'en déplaise au SIRTI

Re: L'actualités de l'AM et de la FM

MessagePosté: 24 Nov 2015 23:33
par nono 63
nono 63 a écrit:A Ussel , c'était plutôt Limoges/Nieul qu'on captait fort bien sur 792kHz qui a disparu l'an dernier... :roll:

Tiens c'est bizarre , séjournant souvent dans le secteur , je n'ai pas encore capté France Info sur ce 105.3... :?:

Dès qu'on sort de la ville , qui est d'ailleurs fortement perturbée par la proximité du pylône Towercast , on prend bien F. Info sur 105.5 du Puy de Dôme .


Je me cite pour signaler que le 105.3 de France Info à Ussel a été mis en service fin octobre . :wink:

Re: L'actualités de l'AM et de la FM

MessagePosté: 29 Mai 2016 19:46
par alain-radio
Oui marceljack, les Kilohertz commencent à me peser !
Je les ai fréquentés durant toute mon enfance, puis ce fût le tour des (petits) Mégahertz avec d'abord les ondes courtes puis la FM et maintenant les Gigahertz avec le satellite. --|-- :-?

Re: L'actualités de l'AM et de la FM

MessagePosté: 21 Juil 2016 21:50
par bernard7715
Copie du message de notre ami Test posté dans le topic 75 - Paris [Paris - Tour Eiffel]
Les installations de diffusion de la TV et de la radio de la tour Eiffel en travaux cet été

Travaux d'été sur les installations audiovisuelles

Comme chaque année, en ces périodes de grands travaux estivaux, les installations de TDF de la Tour Eiffel ne manquent pas la tradition. Ainsi, TDF profite des mois de juillet et d’août, lorsque les franciliens sont en vacances, pour procéder à des travaux de maintenance qui vont occasionner des coupures de radio et de télévision, au cours de 3 nuits.

Pendant la nuit du 25 au 26 juillet, entre 0h30 et 5h30, les émissions des radios FM vont s’interrompre.

Puis, dans la nuit du 1er au 2 août, entre 0h30 et 5h30, ce sont, une nouvelle fois, les émissions FM qui seront arrêtées.

Enfin, dans la nuit du 2 au 3 août, entre 0h30 et 5h30, arrêt des émissions FM et arrêt de la diffusion TNT entre 1h00 et 5h30.

Certains programmes FM pourront, malgré ces travaux, être reçus, grâce à d’autres émetteurs franciliens qui prendront le relais au cours de ces nuits de coupures.

Le déroulement de ces travaux
Une vingtaine d’ingénieurs et de techniciens sont mobilisés au cours de ces 3 nuits afin de mener différentes opérations de maintenance, impossibles à réaliser de jour pour des raisons de continuité de service et de sécurité. Ainsi, les techniciens de TDF interviennent directement au niveau des antennes TNT et FM, nichées à 324 m, pour réaliser des campagnes de mesures techniques, et des inspections visuelles. Par ailleurs, des essais d’énergie, et les vérifications de la chaîne technique des émetteurs TNT et FM seront également au programme.

Ces travaux sont réalisés dans le seul but de garantir tout le reste de l’année à 12 millions de franciliens, une qualité optimale des programmes de radio FM et des chaînes de la TNT, diffusés, 24h/24 et 7j/7, à partir de la tour Eiffel.

32 programmes de radios publiques, privées ou associatives, et 46 chaînes de la TNT (gratuites et payantes) sont ainsi diffusés par TDF depuis la tour Eiffel.

Communiqué de TDF

Re: L'actualités de l'AM et de la FM

MessagePosté: 16 Déc 2017 15:50
par Franck Morin
au journal officiel ce matin (concerne le 162kHz GO attribué à la DGAC et le haut de la bande UHF V).
le TNRBF (celui de l'annexe ci-dessous) se trouve ici en téléchargement

Arrêté du 14 décembre 2017 relatif au tableau national de répartition des bandes de fréquences

ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arre ... A/jo/texte

Le Premier ministre,
Vu le code des postes et des communications électroniques ;
Vu la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment son article 21 ;
Vu les avis du Conseil supérieur de l'audiovisuel n° 2017-01 du 4 janvier 2017 et n° 2017-07 du 29 mars 2017 ;
Vu les avis de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes n° 2017-0355 du 16 mars 2017 et n° 2017-1438 du 30 novembre 2017 ;
Vu l'avis de la commission de modernisation de la diffusion audiovisuelle du 11 avril 2017 ;
Vu les délibérations du conseil d'administration de l'Agence nationale des fréquences n° 1611-03 et n° 1611-03-1 du 28 novembre 2016,
Arrête :

Article 1

Le tableau national de répartition des bandes de fréquences joint en annexe (1) définit le partage du spectre des fréquences radioélectriques entre les administrations de l'Etat, le Conseil supérieur de l'audiovisuel et l'Autorité de régulation des communications électroniques été des postes.

Article 2

L'arrêté du 18 mars 2013 relatif au tableau national de répartition des bandes de fréquences est abrogé.

Article 3

Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait le 14 décembre 2017.

Pour le Premier ministre et par délégation :

Le secrétaire général du Gouvernement,

Marc Guillaume

Avis n° 2017-01 du 4 janvier 2017 du Conseil supérieur de l'audiovisuel sur un projet de nouveau tableau national de répartition des bandes de fréquences

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel,
Vu le code des postes et des communications électroniques, notamment son article L. 41 ;
Vu le code général de la propriété des personnes publiques, notamment son article L. 2124-26 ;
Vu la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication modifiée, notamment ses articles 21, 22, 25, 26 et 29 ;
Vu l'arrêté du 18 mars 2013 modifié relatif au tableau national de répartition des bandes de fréquences ;
Vu la délibération du conseil d'administration de l'Agence nationale des fréquences n° 1611-03 du 28 novembre 2016 ;


Après en avoir délibéré,
Emet l'avis suivant :
Le conseil a été saisi le 19 décembre 2016 par le Premier ministre d'un projet de nouveau tableau national de répartition des bandes de fréquences, sous un format renouvelé, en application des dispositions de l'article L. 41 du code des postes et des communications électroniques.
Ce projet appelle de la part du conseil des observations, d'une part, sur la modification de la note F45g portant sur la bande 694 - 862 MHz et, d'autre part, sur l'attribution additionnelle en France métropolitaine de la bande 161,875 - 162,125 kHz à la Direction générale de l'aviation civile.
A. - Modification de la note F45g portant sur la bande 694 - 862 MHz
Le troisième alinéa de la note F45g relative à la bande 694 - 862 MHz a été modifié et dispose désormais que « Un accord entre INT et ARCEP prévoit les possibilités et conditions d'autorisation par l'ARCEP d'utilisation des fréquences 698-703 MHz, 733-736 MHz, 753-758 MHz et 788-791 MHz pour permettre l'établissement et l'exploitation de réseaux PPDR (Public Protection and Disaster Relief) répondant aux usages du titulaire de l'autorisation et du ministère de l'Intérieur, directement liés, en grande majorité, à la sécurité des zones où de tels réseaux sont déployés. »
Le conseil rappelle que l'utilisation des fréquences susmentionnées par des systèmes dits PPDR est susceptible, tout comme les systèmes de communication grand public de quatrième génération (« 4G ») déjà autorisés par l'ARCEP dans la bande des 700 MHz, de brouiller la réception de la télévision hertzienne terrestre (TNT).
Dans son avis n° 2015-17 du 30 septembre 2015 rendu au Premier ministre sur la modification du TNRBF en bande 700 MHz pour un usage PPDR, le conseil soulignait « la nécessité de prendre, le plus en amont possible, toutes les mesures utiles afin de minimiser a priori les conséquences des déploiements des différents réseaux en bande 700 MHz sur les téléspectateurs » et considérait que les conditions techniques prévues par le TNRBF pour garantir la protection de réception des services de la TNT pouvaient s'avérer insuffisantes. En conséquence, le conseil sollicitait la réalisation d'une expérimentation ou d'une opération pilote dans les sous-bandes du ministère de l'intérieur afin de confronter les études théoriques à la réalité du terrain et d'en déduire les moyens appropriés pour résoudre les situations de perturbation de la réception (information, communication, définition de filtres et de bonnes pratiques, formation des antennistes, etc.).
De manière plus générale, le conseil demandait que des mesures supplémentaires de réduction des brouillages soient mises en œuvre, en cas de besoin, pour limiter encore davantage les risques de perturbation de la TNT. Le conseil soulignait qu'il reviendrait au ministère de l'intérieur d'identifier et de mettre en œuvre, sur le terrain, ces mesures avant la mise en service ou la modification des stations radioélectriques de ses réseaux. Il s'agit par exemple d'adapter les caractéristiques techniques des stations de base (puissance et masque d'émission, hauteur, tilt et azimut des antennes de la station de base) pour prévenir ou diminuer autant que possible leur impact sur la bonne réception des signaux de la TNT.
Dans le cas où, malgré la mise en œuvre de ces mesures techniques préventives, persisterait un risque de brouillages préjudiciables de la réception de la télévision sur une zone donnée, le conseil rappelait dans son avis que les foyers présents dans cette zone devraient en être informés. Les moyens mis à leur disposition pour la prise en charge des réclamations et le rétablissement du service de TNT en réception devraient être portés à leur connaissance. L'expérience a en effet montré que, lorsqu'ils sont prévenus, les téléspectateurs sont plus compréhensifs vis-à-vis des problèmes de réception qui peuvent survenir, en attendant leur résolution.
Le conseil soulignait que ces actions de communication auraient, plus globalement, vocation à couvrir l'ensemble des acteurs locaux potentiellement impactés :


- les élus locaux ;
- les professionnels (antennistes, bailleurs sociaux, gestionnaires d'habitat collectif, grossistes-revendeurs) ;
- les téléspectateurs (« grand public ») ;
- les médias locaux, le cas échéant.


Afin de répondre aux préconisations que le conseil formulait dans son avis n° 2015-17, des travaux ont été engagés, sous l'égide de l'Agence nationale des fréquences, avec l'ARCEP et le ministère de l'intérieur. Ils visent notamment à établir, dans le cadre du comité des sites et servitudes (COMSIS), une procédure d'implantation des systèmes PPDR dans la bande des 700 MHz. Alors que le ministère de l'intérieur a publié, le 17 juin 2016, un appel d'offres pour le déploiement de ses réseaux de sécurité, il apparaît nécessaire que ces travaux aboutissent au plus vite. A court terme, la mise en place de cette procédure permettrait d'encadrer de manière plus efficace les expérimentations menées pour la mise au point de ces systèmes PPDR qui constituent un préalable essentiel avant que le ministère n'engage des déploiements importants en bande 700 MHz pour ses réseaux.
Enfin, le conseil rappelle que les conditions techniques relatives à la limitation de la puissance des terminaux PPDR figurant dans le TNRBF (quatrième alinéa de la note F45g), qui sont en l'état déjà insuffisantes pour assurer une protection de la réception de la télévision, ont été définies aux niveaux français et européen en prenant l'hypothèse de réseaux accueillant un nombre réduit d'utilisateurs (réseaux des pompiers, de la gendarmerie…). La densité d'utilisateurs par km2 de ces réseaux est notamment censée être beaucoup plus faible que celle des réseaux des opérateurs mobiles grand public. Toute densification d'usage serait susceptible de faire porter des risques supplémentaires en matière de brouillage de la réception des services de télévision, alors même que ces services concourent, eux aussi, à l'information et à la sécurité de nos concitoyens, notamment dans des situations d'urgence.
B. - Attribution additionnelle en France métropolitaine de la bande 161,875 - 162,125 kHz à la Direction générale de l'aviation civile
La modification envisagée tend à attribuer à titre additionnel en France métropolitaine la bande 161,875 - 162,125 kHz à la Direction générale de l'aviation civile, qui, au sein du ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer, bénéficie déjà du statut d'affectataire de fréquences, pour un service de type « fréquences étalon et signaux horaires » (FHO).
Elle intervient dans un contexte où, saisi le 19 septembre 2016 par le Gouvernement d'une demande de retrait de l'usage par Radio France de la fréquence 162 kHz à compter du 1er janvier 2017, le conseil a décidé, le 7 décembre 2016, d'accueillir favorablement cette demande et où, dès lors, la diffusion du signal horaire qui utilise la fréquence porteuse du signal du service radiophonique France Inter s'interrompra le 1er janvier 2017 en même temps que celle de ce service.
La modification envisagée vise ainsi à permettre la poursuite de la diffusion du signal horaire sur la fréquence 162 kHz, affectée au conseil et qui appartient à la gamme des grandes ondes, également appelées ondes kilométriques, au-delà du 31 décembre 2016. Elle participe donc à l'établissement d'un cadre juridique stable pour la diffusion du signal horaire.
Eu égard à l'importance du maintien de la diffusion du signal horaire et en l'absence de toute solution de substitution susceptible d'être mise en place à brève échéance, le conseil se félicite de cette initiative du Gouvernement, qui tend à sécuriser la diffusion de ce signal. Il regrette néanmoins que cette initiative n'ait pu, dans le cadre d'une gestion rigoureuse et efficace du spectre radioélectrique, qui appartient au domaine public, être anticipée davantage.
Le conseil relève qu'en France métropolitaine, les conditions d'exploitation des grandes ondes ont été négociées, avec les pays concernés, dans le but d'offrir un nombre restreint de services de radio émis depuis des émetteurs très puissants et couvrant une large partie du territoire métropolitaine. Ainsi, seulement deux fréquences ont été coordonnées au niveau international au bénéfice de la France, les fréquences 162 kHz, émise depuis le site d'Allouis, et 183 kHz, utilisée pour la diffusion depuis le territoire de l'Allemagne, d'un service de radio en français émis depuis l'étranger. Par ailleurs, la fréquence 216 kHz, qui relève de Monaco, sert à la diffusion depuis le territoire français d'un service de radio en langue française. La fréquence 234 kHz, qui relève du Luxembourg et sert à la diffusion, depuis le territoire de cet État, d'un service de radio en langue française, peut être reçue en France. Ainsi, après l'arrêt de la diffusion en grandes ondes de France Inter, au plus trois services de radio en langue française pourront être reçus.
Dans un contexte où la ressource en fréquences permettant la diffusion de services de radio couvrant un large parc de récepteurs à l'échelle nationale demeure rare, notamment compte tenu de la difficulté croissante à identifier des fréquences disponibles dans la bande FM, le conseil note avec satisfaction qu'aux termes du projet qui lui est soumis, il demeure l'affectataire de cette fréquence, conformément au règlement des radiocommunications, ce qui préserve sa capacité à attribuer cette fréquence pour la diffusion d'un service de radio. A cet égard, il a publié le [20] décembre 2016 un appel à manifestation d'intérêt pour la diffusion d'un service de radio sur la fréquence 162 kHz afin de déterminer s'il doit engager les travaux susceptibles de conduire à la mise en appel de cette fréquence.
Sur ce point, le conseil note avec satisfaction que le projet qui lui est soumis prévoit, dans la perspective d'une exploitation simultanée de la bande 161,875 - 162,125 kHz en métropole, un accord entre le ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer et le conseil pour définir au préalable les conditions d'utilisation de la bande. En effet, cet accord est une condition nécessaire à un éventuel retour à une diffusion simultanée d'un signal radiophonique et du signal horaire dans un cadre suffisamment protecteur de l'ensemble des parties prenantes.
Au regard de ces éléments, notamment du caractère additionnel de l'attribution envisagée de la bande 161,875 - 162,125 kHz et de la conclusion prévue d'un accord sur les conditions d'utilisation de la bande, qui sont de nature à préserver la capacité du conseil à mettre ultérieurement en appel la fréquence 162 kHz pour la diffusion analogique d'un service de radio, le conseil émet un avis favorable sur le projet d'arrêté dont il est saisi.
Le présent avis sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 4 janvier 2017.

Pour le Conseil supérieur de l'audiovisuel :

Le président,

O. Schrameck


et en complément l'avis de l'ARCEP :
Avis n° 2017-1438 du 30 novembre 2017 sur un projet d'arrêté relatif au tableau national de répartition des bandes de fréquences

Re: L'actualités de l'AM et de la FM

MessagePosté: 16 Déc 2017 15:59
par Franck Morin
la bande L est partagée entre le CSA et l'ARCEP... encore un grignotage de la bande de fréquence qui était affectée à l'audiovisuel public.
Avis n° 2017-07 du 29 mars 2017 du Conseil supérieur de l'audiovisuel sur un projet d'arrêté modifiant le tableau national de répartition des bandes de fréquences

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel,
Vu le code des postes et des communications électroniques, notamment son article L. 41 ;
Vu le code général de la propriété des personnes publiques, notamment son article L. 2124-26 ;
Vu la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication modifiée, notamment ses articles 21, 22, 25, 26, 29-1 et 30-6 ;
Vu l'arrêté du 18 mars 2013 modifié relatif au tableau national de répartition des bandes de fréquences ;
Vu les délibérations du conseil d'administration de l'Agence nationale des fréquences nos 1611-03 et 1611-03-1 du 28 novembre 2016 ;


Après en avoir délibéré,
Emet l'avis suivant :
1. La bande L, une bande dont le partage entre affectataires a évolué
Le Conseil a été saisi le 19 décembre 2016 par le Premier ministre d'un projet d'arrêté modifiant le tableau national de répartition des bandes de fréquences (TNRBF) en application des dispositions de l'article L. 41 du code des postes et des communications électroniques, à la suite de la délibération n° 1611-03-1 du conseil d'administration de l'Agence nationale des fréquences.
La modification envisagée porte exclusivement sur la bande L (1 452-1 492 MHz). Elle tend à accorder à l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) le statut d'affectataire exclusif de cette bande pour des services fixes ou mobiles sauf mobiles aéronautiques dans le territoire de la République française situé dans les régions 1 et 2 de l'Union internationale des télécommunications (UIT) alors que cette bande, dans ces deux régions, est partagée jusqu'à présent entre plusieurs affectataires, l'un d'entre eux bénéficiant du statut d'affectataire prioritaire. Le Conseil est ainsi l'affectataire prioritaire d'une partie de cette bande pour des services de radiodiffusion et, s'agissant de la région 2, pour des services de radiodiffusion par satellite, tandis que l'ARCEP est l'affectataire prioritaire de l'autre partie de la bande.
La répartition actuelle de cette bande de fréquences entre l'ARCEP et le Conseil découle en premier lieu du Règlement des radiocommunications, qui attribue la bande de fréquences 1 452-1 492 MHz au service fixe, au service mobile (sauf le service mobile aéronautique en région 1) et aux services de radiodiffusion audionumérique et de radiodiffusion audionumérique par satellite à titre coprimaire. La bande L est donc l'une des bandes de fréquences potentiellement utilisables pour la radio numérique en complément de la bande III, en application des dispositions de l'article 29-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication.
Cette répartition résulte en deuxième lieu de l'accord conclu le 28 novembre 2013 entre l'ARCEP et le Conseil, sur la base des travaux menés au sein de la Commission de planification des fréquences de l'Agence nationale des fréquences, et de la modification de la répartition de la bande L entre l'ARCEP et le Conseil consignée dans le TNRBF :


- le Conseil est affectataire prioritaire de la bande de fréquences 1 452-1 467,424 MHz, dans laquelle l'ARCEP avait autorisé des liaisons « IRT » ;
- l'ARCEP est affectataire prioritaire de la bande 1 467,424-1 492 MHz.


Le Conseil a tiré les conséquences de la modification du TNRBF en réaménageant, par la décision n° 2014-408 du 4 septembre 2014, les fréquences attribuées, par la décision n° 2013-6 du 15 janvier 2013, à la SAS Onde numérique. Cette dernière était en effet autorisée à utiliser une ressource radioélectrique pour la distribution d'un bouquet de services de radio diffusés par voie hertzienne terrestre en mode numérique dans la partie de la bande L précédemment attribuée au Conseil.
Le 19 juillet 2016, la SAS Onde numérique a informé le Conseil de sa décision de restituer les fréquences attribuées par la décision du 15 janvier 2013 modifiée. Le 14 septembre 2016, le Conseil a décidé d'abroger l'autorisation accordée à cette société (décision n° 2016-730). Ainsi, aucune autorisation délivrée par le Conseil ne demeure en vigueur dans cette bande, que ce soit en région 1 ou en région 2 de l'UIT.
2. Un partage qui soulève des interrogations quant à l'accomplissement des objectifs poursuivis
Le 8 mai 2015, la Commission européenne a adopté une décision d'exécution (UE) 2015/750 sur l'harmonisation de la bande de fréquences 1 452-1 492 MHz pour les systèmes terrestres permettant de fournir des services de communications électroniques dans l'Union.
Le Conseil relève que sont susceptibles d'apparaître des difficultés d'articulation entre l'objectif poursuivi par la décision de la Commission européenne qui, selon l'Agence nationale des fréquences, devait notamment se limiter à protéger les systèmes de radiodiffusion déjà autorisés lors de l'édiction de cette décision, et le cadre réglementaire de gestion et d'attribution des fréquences affectées au Conseil. La modification proposée va ainsi au-delà de la lettre de la décision de la Commission.
Toutefois, le Conseil constate que la distribution d'un bouquet de services de radio en bande L n'a jamais été effective et que, depuis l'autorisation délivrée en janvier 2013, aucune manifestation d'intérêt relative à cette bande n'a été reçue par le Conseil de la part d'un autre acteur.
Le Conseil émet donc, malgré l'ampleur de la réaffectation projetée dans un contexte de rareté accrue de la ressource radioélectrique attribuée au secteur audiovisuel, un avis favorable sur le projet d'arrêté dont il est saisi.
Le présent avis sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 29 mars 2017.

Pour le Conseil supérieur de l'audiovisuel :

Le président,

O. Schrameck


et en complément l'avis de l'ARCEP :
Avis n° 2017-0355 du 16 mars 2017 sur le projet d'arrêté portant modification du tableau national de répartition des bandes de fréquences

Re: L'actualités de l'AM et de la FM

MessagePosté: 16 Déc 2017 16:43
par marceljack
Franck Morin a écrit:la bande L est partagée entre le CSA et l'ARCEP... encore un grignotage de la bande de fréquence qui était affectée à l'audiovisuel public.
Oui, mais est-ce bien à sa place dans la rubrique "radio analogique" :?:

De toute façon personne n'a utilisé la bande L pour faire de la RNT en Europe, sauf la France, avec le succès que l'on sait (1) ...
S'il y a une bande que ça ne pénalise personne de refiler aux télécoms, c'est bien celle-là :!:

(1) Pourquoi faire simple et pas cher (DAB+ gratuit en VHF comme tout le monde) quand on peut faire compliqué et cher (T-DMB payant en bande L) :?: :lol:

Re: L'actualités de l'AM et de la FM

MessagePosté: 16 Déc 2017 17:00
par Franck Morin
marceljack a écrit:
Franck Morin a écrit:la bande L est partagée entre le CSA et l'ARCEP... encore un grignotage de la bande de fréquence qui était affectée à l'audiovisuel public.
Oui, mais est-ce bien à sa place dans la rubrique "radio analogique" :?:

bah oui, vu que rien n'est diffusé sur la bande L... on peut mettre cette info où l'on veut. :mrgreen:
donc autant que l'info sur le 162 kHz qui ne diffuse plus qu'un signal horaire (donc numérique).

Re: L'actualités de l'AM, de la FM et de la bande L

MessagePosté: 22 Déc 2017 09:26
par Anonymous
C'est quoi cette nouvelle bande L ?
Une nouvelle fantaisie du CSA ?
https://en.wikipedia.org/wiki/L_band_(disambiguation)
Pour moi depuis des décennies la bande L c'est la bande de 1 a 2 GHz
Et je ne suis pas le seul:
https://en.wikipedia.org/wiki/L_band
https://www.microwaves101.com/encyclope ... tter-bands
A ma connaissance il n'y a aucune radio diffusion AM ou FM dans cette bande.
Il y a toutefois une petite plage reservée a la radio numérique.
http://www.erodocdb.dk/Docs/doc98/offic ... EC1303.PDF