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Re: Nouvelles radios en Auvergne et Limousin

MessagePosté: 14 Oct 2020 12:29
par julien74
Bonjour, :Couc:

Je pense que pour Radio Chantier, la priorité absolue c'est de couvrir Clermont-Ferrand. :wink:

Re: Nouvelles radios en Auvergne et Limousin

MessagePosté: 14 Oct 2020 13:05
par JMJ3
Bonjour Julien :Couc:

En ce cas, l'objectif sera atteint ! :)

Re: Nouvelles radios en Auvergne et Limousin

MessagePosté: 14 Oct 2020 13:16
par julien74
Le CSA a toujours tendance à ne pas attribuer une puissance énorme pour une radio associative sur la bande FM surtout si c'est une toute nouvelle radio.

Re: Nouvelles radios en Auvergne et Limousin

MessagePosté: 14 Oct 2020 18:05
par Mixture
julien74 a écrit:Le CSA a toujours tendance à ne pas attribuer une puissance énorme pour une radio associative sur la bande FM surtout si c'est une toute nouvelle radio.


Tu as des sources ? Parce que c'est faux.

Dans l'appel, la fréquence 98,0 était prévue à 250 w, mais elle n'était pas limitée à une catégorie de radio. Le CSA précisait bien dans l'appel que la zone de service était limitée. Si la puissance est faible, c'est parce que la bande FM est remplie, et que tout nouvel entrant ne peut pas bénéficier des mêmes puissances que les autres radios. Exemple de RTL2 au Mans.

En 2018 à Gap, deux fréquences attribuées : BFM (cat. D) et Imagine (cat. A), toutes deux à 500 w.
En 2019 à Soustons, deux fréquences attribuées : FGL (cat. B), Souvenirs FM (cat. A), toutes deux à 500 w.
En 2020 à Lodève, cinq fréquences attribuées dont quatre à 200 w : Lenga d'Oc (cat. A), 100% (cat. B), Skyrock (cat. D), Europe 1 (cat. E). Seule RTL2 (cat. D) a pu bénéficier d'une puissance à 500 w. A Marvejols, deux fréquences prévues à 200 w, attribuées à 48 FM (cat. A) et NRJ (cat. D). Idem à Langogne, 200 w pour 48 FM et Skyrock.

L'autre nouvel entrant arrivé récemment sur la bande FM (ils sont rares à ne pas passer par des autorisations temporaires), c'est Radio Terre de Mixe à Dourdan. Dans l'appel, la fréquence était planifiée à 200 w, comme les autres fréquences de cet appel (Chante France, Lovely, Oüi Fm, Skyrock). Si aujourd'hui RTM n'émet qu'avec 100 w, ce n'est pas parce qu'elle est associative ou nouvelle entrante, c'est parce que le site d'émission choisi est en hauteur (50m plus haut que toutes les autres radios du secteur) et lui permet de rayonner jusqu'à Chartres...

Re: Nouvelles radios en Auvergne et Limousin

MessagePosté: 14 Oct 2020 22:08
par JMJ3
Bonsoir Mixture,
pour ces explications étayées selon lesquelles les associations ne sont point victimes d'une inégalité de traitement, ni chichement rétribuées en termes de kilowatts (ou de watts, restrictions techniques imposées, oblige !).
Cependant, pour cette fois-ci, je ne souscris pas (pleinement) à l'argumentaire exposé.

Il me semble que par le passé, si l'on se réfère aux kilowatts alors octroyés au différentes élues (les radios autorisées), la PAR ramenée à chaque autorisation était "souvent" (c'est une litote) plus élevée pour les commerciales que pour les associatives.

Ainsi, lors de l'attribution des premières autorisations sur Paris et sa région, les fortes PAR à savoir les 10 kW (Tour Eiffel) - ou équivalentes si diffusion depuis un autre site -, ont été octroyées quasi exclusivement à des radios commerciales (exception faite du service public). A part radio Notre Dame, je ne vois pas quelles sont les radios associatives ayant été gratifiées d’une PAR à 10 kW. Si je me réfère à Marseille, j'ai l'impression que le même constat peut être établi. S'agissant de Lyon, là encore, la seule association gratifiée d'une des PAR élevées, est RCF. Les autres sont Nostalgie, Scoop, et bien évidemment NRJ et … BFM.

Comme nous le savons, le spectre des fréquences FM quantitativement attribuables sur un secteur géographique est limité en raison de différentes contraintes, notamment le "fameux" pas de 0,4 MHz en vigueur en France. Pour le reste, et cela est une évidence arithmétique, l'autorité administrative indépendance en matière d'ampliation des PAR proposées par les experts techniques ad hoc, aura la faculté d’être d'autant plus généreuse en termes de kW que le nombre de demandeurs sera faible au regard des fréquences disponibles sur un secteur géographique donné.

Compte tenu de la finitude du spectre FM, et … en l'absence (me semble-t-il) de la production d'une synthèse par le CSA suite à sa consultation sur auprès des professionnels et particuliers afin d'enrichir plus avant l'offre radiophonique en France, les nouvelles autorisation sont assorties de PAR désormais limitées car le secteur géographique à desservir est toujours plus circonscrit. A titre d’exemple, effectivement, deux PAR limitées sur Marvejols : à cet égard, on peut s'interroger sur la "qualité" de la fréquence 98,3 MHz octroyée à FM 48 puisqu’à une vingtaine de kilomètres de là, on trouve l’émetteur F Inter d’Ispagnac sur 98,2. Je peux inférer, mais non affirmer, qu’il ne sera guère aisé d’écouter cette radio associative au sud de la Canourgue. En revanche, je peux écrire très tranquillement que le 107,6, fréquence sans voisin perturbateur immédiat à 0,1 MHz, est une (bien) meilleure fréquence que 98,3 ; et à qui a-t-elle été attribuée ? à … NRJ, laquelle bénéficie déjà d’une belle fréquence sur 98,9, d'un site élevé, et d’une belle PAR.
Note : l’argument selon lequel l’émetteur sur 107,7 de Radio Margeride est susceptible de gêner le 107,6 MHz de Marvejols ne tient pas dans la mesure où le plateau de l’Aubrac constitue une vraie barrière entre les deux sites d’émission (nonobstant la distance kilométrique).

Tous cela m'amène au final à (me) poser une question relativement basique : pourquoi les décisions d'autorisation à émettre sur le spectre FM entre 87,6 et 107,9 MHz, délivrées par l’autorisation administrative indépendante consacrée par le législateur, ne sont-elles pas motivées, et surtout rendues publiques, c'est-à-dire publiées au JO ? Corrélativement, pourquoi les raisons déterminant le rejet des candidats « malheureux » ne sont-elles pas motivées, et là encore rendues publiques (cf. JO) ?….

Sauf erreur de ma part, si je comprends bien le processus final conduisant l’autorité administrative indépendante à conclure sur le bien-fondé d’une demande présentée par un organisme souhaitant diffuser un programme radiophonique, celui-ci se décline en deux temps :
D’une part et d’abord, le CSA détermine les organismes retenus, sans fournir quelque précision technique (cf. puissance, site…).
D’autre part et enfin, le CSA publie au JO une autorisation assortie d'un volet technique, et/ou de contraintes (le cas échéant) notamment en matière de programmes régulièrement diffusés. Lors de cette publication au JO, aucune motivation / aucun rationnel n’est publié/e.

Pour le reste, peut-être la motivation de la décision de rejet est notifiée à l'organisme éconduit. Pour autant, alors que le spectre FM est un bien public (contrairement aux fréquences des 4G, 5G à finalités lucratives exclusives), le minimum minimorun serait que les citoyens (dont je suis) aient connaissance des motifs fondant l'autorité administrative indépendante à n'avoir pas retenu les dossiers des candidats « malheureux ». Et a contrario, d'expliciter pourquoi certains organismes ont été (reconnus et) retenus.

En conclusion, dans les trois plus grandes métropoles (au moins), les meilleures fréquences, c’est-à-dire celles dotées des PAR les plus élevées sont pour l’essentiel la propriété de radios privées commerciales, et non associatives à but non lucratif. Cela n’est pas en soi illégitime dans la mesure où une radio commerciale éprouvée (j’allais écrire éprouvante), dispose d’une espérance de vie bien plus importante qu’une radio associative naissante, toujours tributaire de la générosité et du bénévolat de ses animateurs : la raréfaction du nombre de citoyens souhaitant être pompiers volontaires au fil des années, témoigne malheureusement que l’avenir n’est point radieux pour les radios associatives non commerciales. Il n’apparaît donc pas inapproprié que l’autorité administrative indépendante fasse d’abord le choix d’une radio pérenne (ne serait-ce qu'en raison la qualité de sa ligne musicale et de la teneur des émissions cul-turelles du soir) ; de la même manière qu’une banque prêtera plus aisément à une entreprise ayant pignon sur rue plutôt qu’à un jeune artisan. Toutefois, dans un souci de transparence, ne serait-il pas nécessaire que tout citoyen, fût-il lambda, accédât aux raisons conduisant le CSA à retenir ou à éconduire une demande d'autorisation ? Il n’est qu’à lire les avis rendus par maintes autorités publiques (ou participant au service public), pour se convaincre que la transparence n’est pas un vain mot (cf. HAS, HCSP, ANSM, ANSES…). Mais bien au contraire, une exigence à prendre pleinement en considération.

A suivre…

Re: Nouvelles radios en Auvergne et Limousin

MessagePosté: 14 Oct 2020 22:50
par julien74
Bonsoir, :Couc:

Si on compare dans les grandes villes, on remarque généralement que les associatives ont des puissances moins fortes que les radios privées.
A ma connaissance, je ne connais pas de radios associatives disposant d'une puissance + forte que les radios privées dans la même grande ville.

Après pour des exemples comme Paris certaines associatives historiques depuis les années 80 bénéficient du privilège d'émettre avec une puissance aussi forte que les radios privées, idem à Lyon avec RCF qui en compensation de ne plus pouvoir émettre avec 50 kW depuis l'émetteur régional de Lyon Pilat s'est vu bien dotée en émetteurs FM dans la région.

Bien sûr je ne veux pas faire de généralité, mais c'est une "tendance générale", d'ailleurs les associatives ne sont peut être pas en demande d'émettre avec une puissance trop forte ça représenterait un coup de diffusion important.

Re: Nouvelles radios en Auvergne et Limousin

MessagePosté: 15 Oct 2020 08:11
par Mixture
Comme tu le dis JMJ3, à Paris à la fin des années 80, il y avait une différence de traitement entre les radios nationales et les radios locales : 10 ou 40 kW pour les radios nationales (mais les radios associatives TSF, Radio Notre-Dame et Fréquence Protestante ont bénéficié de cette puissance de 40 kW sans pour autant être nationales), 1 ou 4 kW pour les locales, avec les puissances de 1 et 10 kW à la Tour-Eiffel, les puissances de 4 et 40 kW sur les autres sites. Mais cette règle était uniquement fondée sur la différence entre nationale et locale, pas sur la catégorie. Les associatives comme les catégories B étaient considérées comme locales.

Mais on ne peut pas comparer les attributions de puissances des années 80 avec celles d'aujourd'hui. Il faut comparer les situations pour une époque donnée puisque la bande FM s'est progressivement remplie et que les règles ont changé.

Julien, le seul exemple qui me vient en tête d'une associative ayant une puissance plus forte que les privées dans une grande ville, c'est Radio Campus à Lille, autorisée avec 4 kW, alors que les privées sont autorisées à 1 ou 2 kW. Mais cette situation est particulière : le nord est une terre de radio, Campus Lille est une des premières radios privées de France, cette puissance date du début des années 90.

Re: Nouvelles radios en Auvergne et Limousin

MessagePosté: 15 Oct 2020 13:06
par iveragh
Bonjour à tous
En ce milieu de journée, les fréquences de Beur FM et Radio FG viennent d'être activées sur Limoges.

Re: Nouvelles radios en Auvergne et Limousin

MessagePosté: 15 Oct 2020 18:12
par iveragh
Faux départ ! Les deux fréquences ont fonctionné une petite heure, puis coupure vers 13h. Depuis, plus rien !

Re: Nouvelles radios en Auvergne et Limousin

MessagePosté: 15 Oct 2020 22:12
par JMJ3
Mixture a écrit:on ne peut pas comparer les attributions de puissances des années 80 avec celles d'aujourd'hui. Il faut comparer les situations pour une époque donnée puisque la bande FM s'est progressivement remplie et que les règles ont changé.

= > J'acquiesce

Pour le reste, concernant Marvejols (48) où la fréquence 98,3 MHz a été octroyée à 48 FM radio associative versus la fréquence 107,6 MHz à NRJ, on peut constater que la seconde est plus avantageuse que la première. Je reconnais bien évidemment, que la différence qualitative entre les deux fréquences n'est pas très significative.

Reste la transparence en matière d'autorisation d'émettre sur la bande FM octroyée par l'autorité publique indépendante.
Mais c'est un sujet autre que les nouvelles radios en Auvergne et Limousin...

JMJ