Page 2 sur 2

Re: Bandscan FM depuis Viry (39)

MessagePosté: 24 Sep 2020 13:57
par Mixture
Inconnu25 a écrit:Pas forcément, c'est également le cas à Bourg-en-Bresse.

Il n'y a aucune radio à Bourg espacée de 0,3 MHz seulement...

Inconnu25 a écrit:Strasbourg d'accord et à Bourg et Sète ? c'est 0,4 MHz pour ces deux ville et non 0,3 MHz !

Un écart de 0,4 MHz ne pose aucun problème. Pourquoi est-ce que vous introduisez les fréquences 106.5 106.9 dans la discussion ? Il est vraiment difficile de communiquer avec vous...

Re: Bandscan FM depuis Viry (39)

MessagePosté: 24 Sep 2020 16:12
par JMJ3
Bonjour, bonjour...

Je vois que cette question du pas de 0,3 ou 0,4 MHz entre deux émetteurs localisés sur un même secteur, est toujours l'objet d'échanges passionnés.
Personnellement, un pas de 0,3 MHz entre un émetteur en mono (F Info par exemple...), et un autre émetteur en stéréo respectant le seuil d'excursion de 75 kHz (je ne citerai pas les réseaux nationaux auxquels je pourrais penser...), m'apparaît non seulement acceptable, mais tout à fait souhaitable.

Pour le reste, j'ai constaté que les récepteurs actuels (radios de poche ou autoradios) ayant moins de 20 ans, discriminent parfaitement un émetteur fortement reçu versus un autre très faiblement reçu dès lors que le pas est d'au moins 0,3 MHz.
En Auvergne, je peux entendre RFM sur 106,4 depuis Clermont-Ferrand (capté vraiment faiblement) sans que l'émetteur de F Inter Saint-Nectaire (106,1) n'interfère d'aucune manière. En revanche, il n'en est pas de même avec RTL2 Clermont-Ferrand diffusé sur 105,9 : seul un tuner très sélectif permet que RTL2 soit audible sans interférence notable (ou véritablement audible). Ou alors, en réglant le tuner à 0,22 mHz sur 105,88 Mhz pour qu'il n'y ait plus la moindre interférence.
Comme je l'avais déjà indiqué, dans de nombreuses métropoles italiennes, le pas entre émetteurs est de 0,20 MHz. Ou globalement de 0,3 MHz à Turin dans le nord de l'Italie, ainsi qu'en Espagne (Madrid, Barcelone...).
Par conséquent, la règle instaurée dans les années 80 en France relative au pas de 0,4 MHz entre deux émetteurs situés sur un même site, tenait compte des récepteurs de sélectivité médiocre (et à mon avis, de tels récepteurs devait être minoritaires par rapport au parc des radios d'alors).
Aujourd'hui, 35 ans plus tard, il serait peut-être temps de s'interroger sur l'intérêt de désormais tolérer ou officialiser un pas de 0,3 MHz, en particulier au regard de certaines situations dépassant les cas particuliers de Strasbourg ou Lille : je pense à nouveau à Lons le Saunier, avec Chérie FM sur 105,2 MHz... versus 105,5 potentiellement attribuable à F Info (si tel est le désir de Radio France, bien évidemment).

Dois-je ajouter que s'il est était acté ou officialisé le principe du pas de 0,3 MHz, cela ouvrirait la voie à de nouvelles fréquences moyennant un effet "indésirable" : contrecarrer partiellement l'intérêt novateur de la RNT en France (cf. nouvelles radios disponibles sur le territoire). De surcroît, sont actuellement implantées (ou prévues) des antennes 5G, nonobstant une couverture 4G promise d'ici deux ans du territoire national (habité et/ou desservi par des axes routiers) à plus de 99 %.
A titre d'illustration, les deux zones d'ombres de mon (nouveau) secteur à savoir "vallée de la Dourbie entre Nant et la Roque Sainte-Marguerite" et "Source de Durzon" sont en passe d'être desservies d'ici la fin de l'année (Orange d'une part, et ... Free d'autre part !). Ce qui permettra à une cinquantaine de foyers de bénéficier de la 4G (que j'utilise présentement dans ce secteur puisque je n'ai pas d'abonnement Box : et cela fonctionne très bien grâce à ... Free).

Je m'arrête car je deviens hors sujet !

JM