jeanphi73 a écrit:chrisfr57 a écrit:Quels étaient les artefacts du D2MAC? Je ne m'en souviens plus depuis tout ce temps, je me rappelle seulement qu'il fallait un signal plutôt puissant pour que l'image soit nette.
J'avais TDF 1/2 en D2MAC en 1991, et j'ai des enregistrements VHS PAL de MCM, Antenne2/France Supervision, ARTE, il n'y a aucun artefact sur mes cassettes, car en D2MAC seul synchro et audio sont numérique, la chrominance , et la luminance sont analogiques, ils sont envoyés par séquences de paquets (d'ou le nom D2MAC Paquet).
Seule une mauvaise réception satellite pouvait y mettre des clics noirs, l'image était digne d'un DVD masterisé avec soin.
http://fr.wikipedia.org/wiki/D2MAC#medi ... simulation).jpg
Je ne parle bien sûr pas de problème de réception satellite et je n'ai pas dit qu'il y avait des artefacts sur le D2MAC natif, mais sur le HD-MAC décodé en D2MAC à cause du fait que l'image était prise en 1250 lignes et downscalée en 625 lignes de manière à optimiser la reconstruction d'une image HD par le décodeur HD-MAC.
Il y avait donc un processus numérique complexe à l'émission (downscaling puis compression temporelle) avant de reconvertir l'image en analogique.
De même dans le décodeur D2MAC l'image était immédiatement numérisée puis décompressée temporellement avant d'être reconvertie en analogique pour être affichée en RVB sur le TV. On ne peut donc pas dire que le traitement vidéo était 100% analogique, loin de là !
Et les convertisseurs A/D vidéo des décodeurs D2-MAC (ITT Intermetall) étaient loin d'être parfaits (moins de 7 bits de résolution effective).
En HD-MAC, il y avait des compromis à faire pour que l'image HD soit aussi bonne que possible sans dégrader significativement l'image SD ce qui n'était pas simple du tout à l'époque. Les défauts avaient été largement réduits au moment des jeux olympiques de 1992, mais on n'a jamais été au bout du processus d'optimisation à cause de l'abandon du système peu de temps après les jeux.
Mais ce n'est pas un enregistrement VHS qui aurait pu mettre en évidence ces artefacts qui étaient tout de même assez légers et que seul un oeil relativement averti pouvait déceler sur une image affichée en RVB, et cela dépendait bien sûr du type d'image.