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Re: vidéodisque

MessagePosté: 16 Mar 2017 17:26
par Dandu
Revenir au CD a aucun intérêt pratique, vu que de toute façon les lecteurs optiques disparaissent et que le coût de production d'un lecteur de DVD (ou même Blu-ray dans une moindre mesure) est pratiquement le même. Même chose pour les médias.

Plus généralement, la distribution physique perd de son intérêt dans l'absolu avec les améliorations dans les procédés de compression et les améliorations dans les technologies de transfert. Y a 15 ans, diffuser de la vidéo était impossible : le MPEG-2 permettait pas de descendre sous 4 ou 5 Mb/s avec des lignes au mieux capables d'atteindre 0,5 Mb/s. Là, on fait de l'Ultra HD propre à moins de 20 Mb/s quand une partie significative de la population peut recevoir au moins à 100 Mb/s (et souvent plus).

Et les améliorations en compression, elles sont plus utilisées pour mettre beaucoup de choses sur un seul disque. Y a beaucoup de vieilles séries des années 80, qui seront jamais remasterisées en HD (pour des raisons techniques et/ou de coût) qui sont vendues sur des Blu-ray "SD". C'est du 480i en H.264 avec un débit correct et ça permet de stocker toute une saison sur un seul disque (j'ai un disque avec 52 épisodes d'un dessin animé, 1 100 minutes).

Re: vidéodisque

MessagePosté: 17 Mar 2017 00:42
par mutantape
j'espere que les lecteurs optiques ne disparaîtront pas totalement, car ils n'ont pas de réels rivaux pour la robustesse d'archivage à long terme (cela inclut les archives personnelles). Je parle de supports de qualité tels que le concept "eon" de digipress, ou plus accessible, comme le M-disc. Une simple succession de cuvettes sur un support solide, ça ne se démagnétise pas comme une bande ou un disque, il y a peu de risque de crash de tête de lecture (et des conséquences moins graves si ça se produit) ça ne consomme pas d'énergie en permanence, ça n'est pas en contact avec un réseau electrique par lequel il peut recevoir des surtensions, ce n'est pas sensible à l'electricité statique ou à une lente fuite des charges stockées comme les supports à base de mémoire flash, cela supporte mieux l'humidité que le papier (et tentera surement moins les souris) ,et ça peut se relire sans dégradation.

Et puis se reposer sur la transmission sans stockage local durable c'est etre à la merci de ce que les commerciaux en charge jugeront utile de conserver et de proposer (sous contrainte de cout en volume de stockage et consommation d'energie), et de la perennité de leur service.

On voit que parfois certains films ne sont pas réedités en passant d'une technologie à une autre. Si on tient à une oeuvre particulière, (ou à des vidéos/photos personnelles) mieux vaut prendre ses dispositions pour les conserver soi-même en local le plus longtemps possible.

Pour le CD en particulier c'est plus pour jouer avec une idée et toucher du doigt les progrès de la compression. D'un autre côté on pourra argumenter qu'un support avec une gravure moins fine et mono-couche sera plus robuste. Mais il est vrai également que s'il faut une forte compression pour l'utiliser, c'est plus un support de diffusion que d'archivage.

Le concept d'une saison entière ou plus sur un disque me plait aussi je préférerais juste du 576p24, puisque beaucoup de séries ont été tournées sur film (d'accord, ça ne marchera pas pour "Dr Who").

Quoiqu'il en soit je vais m'arreter là sur le propos car je suis un peu à la limite du hors sujet (du mauvais côté de la limite, même).

Re: vidéodisque

MessagePosté: 19 Mar 2017 16:45
par BAISIN
Au milieu des années 2000, il y avait encore un concurrent aux disques optiques, mais uniquement aux USA, et au Japon, le D-THEATER. Ultime évolution du D-VHS MTP NTSC, avec des films édités dans ce format( jamais commercialisé en Europe, et, encore moins, en France ! ) lisible uniquement sur certains scopes JVC D-THEATER, mentionnés VICTOR au Japon, avec le ..............................logo de la Voix de son Maître :)

Re: vidéodisque

MessagePosté: 20 Mar 2017 09:01
par marceljack
BAISIN a écrit:"jamais commercialisé en Europe, et, encore moins, en France !"
Baisin, peux-tu nous expliquer comment c'est possible d'être "encore moins" commercialisé que "jamais" :?:

Re: vidéodisque

MessagePosté: 20 Mar 2017 18:54
par BAISIN
marceljack a écrit:
BAISIN a écrit:"jamais commercialisé en Europe, et, encore moins, en France !"
Baisin, peux-tu nous expliquer comment c'est possible d'être "encore moins" commercialisé que "jamais" :?:


Parce que le videodisque a fait un tabac en France, dès le milieu des années 90, à cause de la piètre qualité des VHS SECAM d' édition.

Le D-VHS MTP PAL/SECAM a subi le même fiasco que la DCC, et pourtant, JVC France s' attendait à ce fiasco !

Le D-VHS MTP PAL seul s' est, un peu mieux vendu Outre Manche.

Re: vidéodisque

MessagePosté: 20 Mar 2017 20:50
par jeanphi73
BAISIN a écrit:Au milieu des années 2000, il y avait encore un concurrent aux disques optiques, mais uniquement aux USA, et au Japon, le D-THEATER. Ultime évolution du D-VHS MTP NTSC, avec des films édités dans ce format( jamais commercialisé en Europe, et, encore moins, en France ! ) lisible uniquement sur certains scopes JVC D-THEATER, mentionnés VICTOR au Japon, avec le ..............................logo de la Voix de son Maître :)

Des films D-THEATER se sont quand même retrouvés sur des sites de t*rrents

Re: vidéodisque

MessagePosté: 21 Mar 2017 00:40
par Dandu
BAISIN a écrit:
marceljack a écrit:
BAISIN a écrit:"jamais commercialisé en Europe, et, encore moins, en France !"
Baisin, peux-tu nous expliquer comment c'est possible d'être "encore moins" commercialisé que "jamais" :?:


Parce que le videodisque a fait un tabac en France, dès le milieu des années 90, à cause de la piètre qualité des VHS SECAM d' édition.

Le D-VHS MTP PAL/SECAM a subi le même fiasco que la DCC, et pourtant, JVC France s' attendait à ce fiasco !

Le D-VHS MTP PAL seul s' est, un peu mieux vendu Outre Manche.


Sérieusement...

Le LaserDisc a jamais fait un tabac en France, les ventes ont toujours été assez faibles en Europe en général. C'est essentiellement au Japon, le succès (et un peu aux Etats-Unis). En Europe, c'était une niche cinéphile.

Et le DVD, c'est un succès à la fin des années 90 uniquement, et c'est pas vraiment lié à la qualité des VHS française, juste à son gain en général face aux VHS. Il a eu un succès rapide dans tous les pays ou c'est sorti.

Les D-VHS, même aux USA, ça a jamais été un succès non plus, d'ailleurs. Même si la qualité en enregistrement était bonne, ça gardait les défauts pratiques des VHS. Les D-Theater, ça s'est mal vendu alors même qu'entre l'arrivée des écrans "HD" et la sortie des Blu-ray, c'était le seul moyen d'avoir des films en haute définition. Et même avec les Blu-ray en 2006, la D-VHS offrait souvent une qualité équivalente (MPEG2 à haut débit en 1080i ou 720p) . Mais les gens étaient plus prêts à acheter un support à imposant à rembobiner après usage, avec des lecteurs assez onéreux.

Re: vidéodisque

MessagePosté: 21 Mar 2017 15:54
par BAISIN
jeanphi73 a écrit:
BAISIN a écrit:Au milieu des années 2000, il y avait encore un concurrent aux disques optiques, mais uniquement aux USA, et au Japon, le D-THEATER. Ultime évolution du D-VHS MTP NTSC, avec des films édités dans ce format( jamais commercialisé en Europe, et, encore moins, en France ! ) lisible uniquement sur certains scopes JVC D-THEATER, mentionnés VICTOR au Japon, avec le ..............................logo de la Voix de son Maître :)

Des films D-THEATER se sont quand même retrouvés sur des sites de t*rrents


Oui, mais, il y a eu tromperie, car ce site ne mentionnait pas l' obligation d' avoir un JVC D-THEATER, de ce fait, il y a des pigeons, qui en ont acheté, et, en relisant la K7 sur un appareil VHS analogique de supermarché, ils n' ont vu que de la neige, sur l' écran, avec un "bruit rose ", cependant, il y avait le compteur en temps réel qui défilait, pas forcément jusqu' à la fin de la bande. Comme pour les VHS analogiques, il restait toujours un place vierge, ce qui permettait d' y enregistrer une séquence vidéo "bonus ", analogique !

Re: vidéodisque

MessagePosté: 21 Mar 2017 16:00
par BAISIN
Pour le D-VHS, les seules images HD copiables, en tout numérique, étaient celles des camescopes HD, non soumises à copyright. Pas question d' enregistrer la TV HD en tout numérique, il fallait passer par l' intermédiaire analogique uniquement en SD, donc, l' intérêt était trop limité.

Pour le LASERDISC, en 1997, l' éditeur Français de "Juge Dredd " , avec Sylvester Stallone avait proposé une version NTSC avec Dolby Surround VF, VF AC3, en lieu et place de la voie droite analogique, et la VO, monophonique, uniquement sur la voie gauche analogique.

Re: vidéodisque

MessagePosté: 21 Mar 2017 17:47
par jeanphi73
BAISIN a écrit:Pour le D-VHS, les seules images HD copiables, en tout numérique, étaient celles des camescopes HD, non soumises à copyright. Pas question d' enregistrer la TV HD en tout numérique, il fallait passer par l' intermédiaire analogique uniquement en SD, donc, l' intérêt était trop limité.


Les films D-THEATRE ont du être craqués par capture HDMI et se retrouver illégalement sur le net.

Les magnétoscopes D-VHS (j'avais failli m'en acheter un en soldes vers 2005, mais j'ai renoncé, car produit sans avenir surtout en cas de panne), étaient bridés (exigence des ayant-droits contre le piratage (sic)): pas de sortie Firewire pour éviter les copies sans perte même en SD.

Je suppose que la copie des signaux des camescopes HDV en D-VHS était possible par la prise Firewire.

Le format Mini DV pour les camescopes SD 576i (ou 480i) n'a pas duré très longtemps.
Belle image faiblement compressée en MJPEG (pas de compression temporelle des images), audio PCM 48 khz, bitrate de 25 Mb/s.
fichiers de 13 Go de l'heure ! Gros fichiers à manipuler quand je faisait du montage vidéo !

SONY avait adapté le mini DV à la HD avec le HDV du 1080i en MPEG2 sur K7 mini DV je m'en souviens.

Le progrès des mémoires flash (cartes SD) a sonné le glas de la bande magnétique le Mini DV et le Digital 8, d'une part, et l'apparition du H264 comme successeur du MPEG2 d'autre part.

Des camescopes à disque dur mécanique auraient été produit, mais trop fragiles. Ils n'ont pas duré.

un autre format qui n'a pas duré est le camescope avec gravure DVD 8 cm

BAISIN a écrit: Pour le LASERDISC, en 1997, l' éditeur Français de "Juge Dredd " , avec Sylvester Stallone avait proposé une version NTSC avec Dolby Surround VF, VF AC3, en lieu et place de la voie droite analogique, et la VO, monophonique, uniquement sur la voie gauche analogique.


Je m'en souviens très bien de l'existence de ce Laserdisc.
Je ne l'ai pas acheté:
1/ sujet du film
2/ pas de VO stéréo.