mutantape a écrit:par compromis de conception du cinéma avec le choix du 24 i/s.
Lors de son invention, on a jugé bon d'avoir une vitesse de 16 images par seconde, par souci d'économiser de la pellicule, et d'allonger la durée des films ( qui faisaient moins d'une minute ).
Cette cadence a été utilisée jusque dans les années 1930. Le 24p a été inventé pour permettre d'avoir suffisamment de qualité pour le son.
Les films muets amateurs ont été tourné en 16p jusqu'aux années 60.
Les dernières caméras 8mm, et toutes les super8 tournent en 18p car on a jugé bon d'améliorer le système.
Parmi les modèles des années 70 ( et après ) les plus pro, on pouvait tourner à 24p.
Les amateurs n'ont connu le 50i qu'avec l'arrivée de la vidéo.
Certaines caméras pour les équipes de télévision tournaient en 25p, question de compatibilité.
Pendant la conception du cinéma, beaucoup d'inventeurs et de chercheurs ont expérimenté des formats avec des vitesse de défilement différentes. Quand on parle de 16p et 24p, ce ne sont que les standards acceptés par l'industrie. Mais beaucoup d'autres joyeusetés ont existé à titre expérimental.
jeanphi73 a écrit:Je me demande pourquoi le cinéma reste à une cadence de 24 images par secondes ?
Et non pas à une cadence de 25 ou 30 images par secondes ?
Est ce pour faciliter la diffusion TV
- en PAL Speed up avec accélération à 25i/s du film
- en NTSC 3:2 Pulldown
Pour les séries télé, le 24p permettait de distribuer des copies kinéscopées dans les pays à 50i ou 60i, indifféremment, du fait des techniques que tu cites.
Aujourd'hui, le 24p est une relique.
Le format de DCP SMPTE apporte plusieurs modifications :
d'avantage de cadences d'images : en plus des modes à 24 et 48 images par seconde, on trouve désormais les modes 25, 30, 50 et 60 images par seconde ;
http://fr.wikipedia.org/wiki/Digital_Cinema_Package( plus de détails techniques ici :
http://en.wikipedia.org/wiki/Digital_Cinema_Package )
kmf31 a écrit: mais je me demande si on peut reellement entendre ca.
Non, mais en cas de traitement audio, les effets d'aliasing qui dégradent le son retombent sur les fréquences plus aigues.
On obtiens aussi un son plus «naturel» car les «défauts» n'entrant pas dans le 16/44 sont échantillonnés avec du 24/96.
C'est un peu comme le vinyle qui ne coupe pas à 22?, mais qui laisse les fréquences plus aigues exister.
Parfois ces sons peuvent entrer en modulation avec les sons audibles, et cette influence peut se faire entendre
kmf31 a écrit:A mon avis la perte de qualite se joue a des choses bien plus banales, genre codec audio utilise ou limitation dans les enregistrement etc. Deja le mp3 a 192 Khz (deja une tres bonne qualite pour de mp3 !) se limite a quelque chose entre 18 et 19 KHz..
Ça c'est une autre paire de manches. Peut être que le modèle psychoacoustique du mp3 vaut pour beaucoup, mais quand on est musicien on ressent bien que le son n'est pas naturel du tout. Vivement que le mp3 disparaisse. Il n'a techniquement déjà plus lieu d'exister.