Avec l'arrêt de la diffusion par Radio France sur 162 kHz, il a fallu définir un cadre légal pour la diffusion du temps légal français. C'est l'ANFR qui est en charge de cette diffusion (
https://syrte.obspm.fr/spip/services/re ... nal-als162).
Concernant le coût de diffusion, rien n'est dit sur le montant, ni sur une répercussion de ce coût (total ou partiel) sur les utilisateurs. Même s'il s'agit majoritairement d'administrations publiques (donc un financement par les impôts), certains organismes (ADP, SNCF, horloge parlante 3699) peuvent répercuter le coût auprès des usagers finaux pour en assurer le financement. De même vraisemblablement pour les constructeurs de montres de luxe, qui fonctionnent sur ce temps légal.
Il n'est pas précisé comment se répartissaient les 6 millions d'euros annuels que payaient Radio France pour la diffusion de France Inter en Grandes Ondes, entre l'acheminement du signal, les coûts de diffusion électrique, les coûts de maintenance de l'émetteur, la masse salariale des techniciens présents sur place (soit de chez TDF, soit directement de chez Radio France), et la plus-value pour les actionnaires de TDF, etc.
De ce que je comprends, la diffusion du signal horaire est indispensable, et tant que des horloges (France Horlogerie) seront équipées du dispositif SYRTE accédant à ce signal, il faudra poursuivre la diffusion. D'autre part, le signal ALS162 est une norme, comme DCF77. Donc pas qui ne peut pas être immédiatement abandonné. Cette compilation PDF de documents et articles (
http://www.tsf-radio.org/forum/im/27296 ... intenu.pdf) indique une utilisation du signal ALS162 de Scandinavie jusqu'en Afrique.
On peut aussi considérer que les allemands ont émis depuis le début un signal sur 77 kHz uniquement pour les horloges (coût élevé), alors que les français profitaient d'une diffusion radio sur 162 kHz pour émettre ce signal. Pour le dire autrement, on a diffusé à coût nul jusqu'au 31 décembre 2016, puis il a fallu financer ce service, alors que les allemands financent le leur depuis les années 50 sans diffusion radio publique.