Que certaines radios ne parviennent pas à s'entendre ne signifie pas la mort de la RNT mais simplement une offre moins alléchante : il restera 14 multiplex sur 19 proposés, ce sera plus que ce qu'il n'a jamais été possible d'avoir en France à ce jour.
Pour l'instant, on apprend que dans les multiplex qui n'ont pu se mettre d'accord, 1 radio sur 9 peut faire blocage.
Il est prévu dans le processus de sélection, l'éventualité d'un échec des négociations et les radios peuvent disposer de 2 mois supplémentaires pour se mettre d'accord. Durant cette nouvelle phase de négociation, le CSA pourrait être observateur afin de se rendre compte de la pertinence des arguments présentés pour refuser un consensus ou constater s'il y a simplement volonté de nuire...

Mais pourquoi persévérer si c'est pour en arriver à la même situation ?

On peut se poser quelques questions

:

Quel est l'intérêt d'une radio de faire blocage aux huit autres et quel est son avenir ?

Qui va accepter de négocier avec une radio sachant que tout consensus est impossible ?

Peut-on croire que le CSA sélectionnera de nouveau un candidat dont la volonté n'est pas d'aboutir dans l'intérêt du collectif à partir d'arguments objectifs ?
Il vaut mieux attendre les conclusions officielles du CSA avant de déclarer la mort de la RNT ou l'échec de certains multiplex à trouver un opérateur. Il apparaît que 5 multiplex n'ont pu trouver un terrain d'entente, rien ne dit qu'une solution de la dernière chance n'est pas envisageable.