Si ils veulent en attendant ils peuvent nous mettre WEO du 59 on va pas s'en plaindre.
Au fait ça veut dire quoi WEO ?
Picardy a écrit:Sauf erreur de ma part l’émetteur de Moÿ de l'Aisne n'est pas concerné et celui de Saint-Quentin Harly est hors de portée donc je crois qu'il faudra encore attendre ?
Emmebel a écrit:Le Journal Officiel publie aujourd'hui une nouvelle décision du CSA concernant la numérotation des chaines locales (LCN), cette décision du 19 février 2013 attribue à la chaine locale Télé Saint-Quentin le numéro logique 34 et à WÉO Picardie le numéro logique 35.
source : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTex ... =rechTexte
La chaine locale Télé Saint-Quentin sera diffusée sur un simplex R15 depuis le site de Saint-Quentin et sur le multiplex R1 des émetteurs de Hirson-Landouzy et Moÿ-de-l'Aisne.
Dans le département de l'Aisne, la chaine locale WÉO Picardie sera diffusée sur le multiplex R1 des émetteurs de Villers-Cotterêts, Chézy-sur-Marne, Crézancy, Prémontré, Saint-Quentin et Soissons.
WEO Picardie ne sera pas diffusé par Hirson !!!!!!!??????????
La télé locale arrive à grands pas
Les Saint-Quentinois seront les premiers à bénéficier d'une nouvelle chaîne locale sur la TNT dès le mois prochain. Viendra ensuite une chaîne entièrement régionale.
Deux télévisions locales sur la TNT, le rêve n'a jamais été aussi proche. Matélé, projet largement soutenu par la Ville de Saint-Quentin et son maire UMP Xavier Bertrand, sera la première à émettre, dans le nord de l'Aisne, le 17 mai prochain dans l'après-midi. Elle précédera Wéo-Picardie, projet du groupe multimédia La Voix (auquel appartient le Courrier picard), ayant cette fois vocation à couvrir l'ensemble de la région, dont le démarrage est attendu pour la fin de l'année. « Le premier plateau de la télévision locale, c'est la ville elle-même », lance Jean-Luc Nelle, fondateur de Demain.TV, la télé dédiée à l'emploi, et président de la société Télé Saint-Quentin, éditrice de la nouvelle chaîne. Matélé, qui diffusera sur le canal 34 de la TNT, n'entend pas rester les deux pieds dans ses locaux de Saint-Quentin. « Aller chaque jour à la rencontre des gens, avec un studio mobile, plutôt que les faire venir chez nous. Une télé extrêmement itinérante, orientée vers la parole des habitants », résume Jean-Luc Nelle, qui annonce plusieurs heures de programmes inédits par jour (le cas échéant des « directs »), relayés par des documentaires et des émissions à thème. Les habitants de la Somme pourront eux aussi suivre tous ces programmes, pourvu qu'ils soient tournés vers l'émetteur adéquat.
Des débuts sur le Web
Une télé locale à Saint-Quentin, l'idée n'était pas nouvelle. C'est bien parce qu'elle se trouvait devant une impossibilité que la Ville, en 2007, avait opté pour une télé sur le net, Saint-Quentin TV, en attendant mieux. « Matélé s'inscrit dans la continuité de cette première expérience », explique Jean-Luc Nelle. La nouvelle chaîne reprendra d'ailleurs les personnels de E-Facto, la société qui avait remporté l'appel d'offre lancé par la mairie pour cette TV sur le Net, qui aujourd'hui se retrouve dans le capital de Télé Saint-Quentin, dont l'actionnaire principal est Demain.TV.
Les recettes des collectivités constitueront le socle de la société : 960 000 euros par an pendant 5 ans de la part de la mairie, et 100 000 euros annuels sur la même durée provenant de la communauté d'agglomération. Le lancement de Wéo-Picardie est pour sa part conditionné à l'acceptation du conseil régional qui devrait délibérer en juin. Seul le conseil général de l'Oise a déjà clairement dit oui pour une télé au budget annuel estimé à 1,8 million, financé par les collectivités. Bien que portées par des majorités politiques différentes, les deux chaînes ont prévu d'échanger des programmes et de partager la même régie publicitaire.
L'arrivée de cette concurrence ne semble pas inquiéter outre mesure France 3 Picardie, la chaîne régionale historique. « Il n'y a pas de concurrence frontale parce que nous sommes sur des créneaux différents », estime Didier Cagny, délégué régional de la chaîne de service public.
PASCAL MUREAU