stef050 a écrit:Qunt à la pluralité assurée par tv breizh... j'ai un doute... TF1 l'a clairement présenté lors des auditions CSA comme la chaine du second marché de ses oeuvres de créations... c'est a dire un programme composé en immense majorité par des rediffs des feuilletons made in TF1...
Revoir le même épisode de Navaro 1 ans plus tard... personnellement j'appelle pas ca du pluralisme...
C'est vrai que téva et tv breizh ne proposent pas des programmes très frais... mais les nouvelles chaînes de la tnt (tmc, ...) font-elles mieux avec l'"Homme de fer", le "Caméléon" et "les vacances de l'amour"?
Ne pas confondre pluralité, qui est assurée sur la tnt (il ya plusieurs opérateurs et plusieurs services) et pluralisme, qui implique pour le CSA non seulement la diversité des opinions politiques et des courants socio-culturels mais aussi plus globalement celle des programmes offerts, notamment au niveau des oeuvres audiovisuelles ou ciné diffusées. Même en rediffusant des oeuvres anciennes ou des séries, téva ou tv breizh auraient contribuées au pluralisme de l'offre et des contenus (vu qu'ils ne sont plus diffusés par TF1 ou M6); de plus, elles auraient de toute façon été obligées de produire des programmes nouveaux après la période conventionnelle de montée en charge pour respecter les quotas réglementaires d'oeuvres d'expression originale française et européenne. Por ma part, je pense qu'en étant soutenues par de grands groupes, elles avaient plus de chance de proposer à terme du neuf...
De plus, il faut bien voir que le pluralisme n'est pas le seul critère de sélection: les services retenus doivent satisfaire d'autres critères de sélection, à savoir la solidité financière du projet, l'expérience des opérateurs, ... (art. 29, loi du 30 sept. 1986), ce qui explique la mise à l'écart des projets comme Coriolis...
Alca a écrit:Je trouve que le CSA a un peu déconné avec les autorisations de W9, NRJ12, et Europe 2 TV. Avec ces trois chaînes, il n'y en a aucune qui ne soit pleinement musicale (toutes diffusent des séries), et aucune qui ne soit réellement généraliste pour ados. Bref, un beau mélange dans lequel les 3 chaînes vont se copier comme le font déjà en radio NRJ et Europe 2.
Comme pour les chaînes d'info (BFM, I-télé), le CSA n'avait pas le choix: en autorisant une chaîne musicale d'un groupe, il devait en sélectionner une autre pour assurer la diversité des opérateurs dans ce format de service. Quant à une trop grande spécialisation dans le genre musical, il n'est pas rentable pour attirer les annonceurs pub. D'où l'avènement en pratique de minigénéralistes.