Quel débat intéressant les amis
vidéo-33 a écrit:C'est le monstre du Loudness ...
très bon
marceljack a écrit: Lowtone a écrit:Le loudness war est une réduction de la plage dynamique, je suis d'accord là dessus, mais je trouve ça moins gênant que la compression destructrice .../...
C'est un point de vue, mais personnellement ça me fait beaucoup plus mal aux oreilles qu'un mauvais MP3.
Ça viens peut-être du fait que j'ai grandit dans cet univers post radios libres et CDs bien compressés. D'ailleurs quand j'ai appris à jouer de la guitare je jouais trop fort et sans nuances
il m'a fallu une bonne rééducation pour bien faire et pour savoir mixer du son correctement.
marceljack a écrit:Et ces stations FM, non contentes de moduler à fond quel que soit le niveau du signal d'entrée dépassent l'excursion maximale autorisée en FM (+/- 75 kHz) ce qui a pour conséquence non seulement de baver sur les stations voisines mais aussi de provoquer des distorsions supplémentaires au niveau de la démodulation. Au point de perturber la sous-porteuse stéréo sur certains appareils anciens avec décodeur stéréo non PLL
d'autant que c'est strictement interdit de baver sur les autres stations ! Dans la radio où je travaillais, nous n'avions pas de compresseur, nous n'avions d'ailleurs rien de bien neuf, mais il fallait toujours regarder si l'aiguille de l'émetteur n'allait pas dans le rouge.
C'est horrible la FM aujourd'hui. Normalement, quand quelqu'un seul parle, ça fait moins de volume que quand un orchestre joue. Et bien à la radio, à chaque fin de chanson quand l'animateur interchangeable reprend la parole, on dirait qu'il beugle encore plus fort que la musique !
marceljack a écrit:Je pense que les ayant-droits des "oeuvres" ainsi diffusées devraient également rappeler à l'ordre les radios en question.
Tant que l'argent rentre…
Anonymous a écrit: le film sur les radios pirates "Goog Morning Britain"
Pas mal comme film
Marc2 a écrit: L'entrelacement a été inventé parce qu'avec les tubes cathodiques, l'écran ne s'illumine qu'au passage du spot (et quelques millisecondes après), le papillotement d'une image à 25 Hz aurait été insupportable.
Dans les années 1930, le système allemand à 180 lignes et le système Baird à 240 lignes étaient progressif et à tube. Ce n'est pas pour rien que ça n'a pas duré.
Avant cela, tous les systèmes mécaniques étaient progressif.
Marc2 a écrit: Alors qu'avec un projecteur de cinéma, l'écran est illuminé en permanence sauf pendant les quelques millisecondes où l'obturateur intervient pendant que la griffe entraîne le film pour projeter l'image suivante. Il n'y a donc pas de papillotement avec 24 (ou même 18 ou 16) images par seconde, mais il y a effet de saccade sur les mouvements (et effet stroboscopique dans les westerns).
Pourquoi les westerns ?
Le meilleur moyen en effet de se rendre compte de ces effets, c'est de refilmer des formats amateurs comme le Super 8 à 18p, on voit bien la différence et les saccades
Mannix54 a écrit:elle provient aussi d'une confusion avec ce que je mentionnais plus haut --> la baisse de qualité concernant le travail des ingénieurs du son "en amont" de la chaine audio ( le studio d'enregistrement, la loudness war ), ce qui fait que les gens mettent dans le même panier les codecs audio et la mauvaise qualité du son, voire même globalise tout ça avec le "numérique/dématérialisé" et la rengaine du "c'était mieux avant, le vinyle etc..."
Le loudness war se fait pendant la phase de mastering.
Je suis actuellement disquaire et je vais vous donner une anecdote pas fameuse. Un jeune entre dans le magasin et veut acheter du vinyle. Je ne sais plus comment nous en sommes venus à parler des formats mais il a dit : «de toute façon le numérique c'est mauvais, les CD sont fait avec du mp3 etc…»
J'avais envie de lui dire « non, c'est du non compressé, et même les vinyles actuels sont fait à partir du numérique et sont loin d'être parfaits»
mais par télépathie la caisse du magasin me dit : «laisse le croire et vend lui du vinyle, j'ai besoin de billets moi»
Alors j'ai dit oui, lui ait vendu du vinyle et encaissé l'argent
Ah pour un peu j'aurais presque une conscience, mais non
Cette semaine sur un autre forum, les gens parlaient d'une prochaine sortie de disque, certains disaient que la version vinyle serait la meilleure version, avec le moins de génération dans le processus. Or il y a aussi une sortie CD, Blu Ray audio, et téléchargement.
Certains voulaient transférer numériquement les vinyles, soit disant la meilleure source.
Ça donnerait un schéma de générations comme suit :
bande master > matrice cuivre > vinyle > transfert numérique HD
bande master > CD
bande master > Blu Ray audio
bande master > fichier numérique HD
Je leur ait dit que les deux dernières solutions seraient bien meilleures que la première, car l'encodeur numérique est un outil professionnel, alors que leur transfert maison ne se fait pas sur le même matos.
( Sans compter les problèmes du vinyle qui sont nombreux )
Ils sont durs à raisonner -_-'
Anonymous a écrit:J'ai souvenir d'avoir lu qu'au cinéma chaque image est en fait eclairée/diffusée 2 fois pour éviter un papillotement gênant.
Le projectionniste que je connais m'avait expliqué que ça réduisait le scintillement, car c'était fatigant pour les yeux sinon.
Mais bon, maintenant même le cinéma est numérique - ce qui me permet de revenir à la question de départ - le cinéma numérique utilise du JPEG2000 en progressif, à 24, 48 ou 50Hz ( peut être d'autres valeurs aussi )