Entendu : je pense mieux comprendre l'économie de cet appel à candidatures.
J'en déduis que l'émetteur d'Ispagnac diffuserait :
- Un programme R France sur 95,2, étant précisé que cette fréquence est d'ores et déjà utilisée à Séverac-le-Château : selon ma connaissance du secteur, cela ne posera pas de problème d'interférences.
- Un programme sur 101,7 avec non loin de là Meyrueis : même si Ispagnac devait diffuser F Bleu Gard Lozère, cela promet des interférences : cela me questionne car je ne pense pas que le 104,9 de Mende-Fortunio permettra de prendre le relais dans les secteurs où les deux émetteurs se chevaucheront.
Ce faisant, cette situation à venir, ne peut manquer de rappeler le chevauchement sur 88,5 entre F Inter Marvejols et F Culture Ispagnac, lequel est totalement avéré :
- Au col des Issartets, A75, vrai chevauchement qui disparaît en descendant sur Marvejols (de ce col, vue sur le massif de l'Aigoual ; peut-être même que l'émetteur d'Ispagnac est à vue).
- Sur le causse du Sauveterre, entre la Canourgue et Sainte-Enimie
Heureusement, dans ces deux secteurs, l'émetteur de Mende-Fortunio est parfaitement reçu.
Par contre, je ne suis pas certain qu'au sud de Florac, en roulant vers Vebron, la réception de Mende-Fortunio soit très satisfaisante (compte tenu d'un relief défavorable). Je ne serai guère surpris de constater prochainement sur Vebron, beau chevauchement entre les émetteurs de Meyrueis et d'Ispagnac...
De cela, j'en retire un constat : avec un peu de volonté, et lorsqu'il importe de libérer des fréquences en certains endroits, même reculés... l'autorité ad hoc sait tolérer des interférence entre deux émetteurs voisins dès lors qu'un troisième émetteur permet l'écoute du programme / des programmes mutuellement brouillés.
A cet égard, après échanges lors de la fête de la Radio à Toulouse, j'ai "cru comprendre" que désormais les privées commerciales pouvaient depuis peu présenter des dossiers techniques afin d'arracher de nouvelles fréquences en présentant un dossier technique... l'organisme qui faisait jusque là ce job, doit accepter la concurrence commerciale. Evidemment, acquérir un appareil de mesures professionnelles, faire des déplacements pour mesurer in situ, tout en disposant d'un logiciel permettant de dessiner des cartes prédictives le niveau du champ en un secteur déterminé, sont des prestations que ne peuvent s'offrir que les plus fortunés. N'étant nullement un doux rêveur, je ne crois pas un seul instant que l'organisme de planification des fréquences qui faisait autorité jusqu'à présent auprès de l'autorité ad hoc, va proposer ses prestation gratuitement aux radios associatives afin que le principe d'égalité soit préservé entre radio commerciales et radios n! Je ne on commerciales ! Je ne vais pas plus loin dans mon raisonnement, de manière à ne pas "émettre" de conclusions désagréables, car clivantes. Je me hasarderai simplement à écrire que, factuellement, la répartition des richesses évolue depuis des lustres dans une direction : heureux si l'on est dans la bonne catégorie. Et compassion pour les (nombreux) autres.
> C'est bien pourquoi, depuis le début, je m'étonne de la restriction très forte de la PAR de Radio Chantier à Clermont-Ferrand (98,0 MHz) vers le sud et vers l'est afin de "protéger" les 97,9 de RMC Info Issoire
alors que sur la grande banlieue sud et est de Clermont-Ferrand, RMC Info est parfaitement reçu sur 105,1. contrairement à 97,9 Issoire qui y est médiocrement capté.
Je conclus donc de manière factuelle, et je pense non contestable, qu'il y a des options d'autorisations en matière de PAR délivrées par l'autorité ad hoc qui sont à géométrie variable selon que le programme diffusé provient d'un éditeur influent ou alors d'une radio associative de peu d'importance. En l'espèce, je me souviens d'un message de Julien(74) qui évoquait cette hypothèse : mon message de ce jour n'a évidemment nulle vocation pas de rouvrir une polémique sur cela.
Juste pour info, lors de ma journée à Toulouse lors de la fête de la Radio, les radios associatives n'ont pas manqué de se plaindre aux représentants du ministère de la Culture d'une différentiation de traitement et de considération entre les grosses commerciales, et les petites locales sans revenu publicitaire (heureusement qu'elles perçoivent une dotation d'Etat pour couvrir les frais de diffusion, mais cette dotation ne se limite qu'à cela... et lorsqu'il s'agit d'améliorer une table de mixage, de se déplacer pour faire un reportage, comment fait-on ??... Eh bien, on fait l'aumône au conseil régional, ou au conseil départemental, à des associations militantes ... alors que penser ou craindre lorsqu''une radio associative devient, à son corps défendant, une obligée d'une collectivité territoriale, ou d'un organisme plutôt activiste ?... Je vous laisser chercher, et trouver votre réponse !
A suivre