je ne vois pas bien pourquoi, surtout en audio la théorie indique qu'une opération d'échantillonnage adossée à une opération de reconstruction du signal est au total une opération transparente, on retrouve à la fin le signal analogique d'origine comme si rien ne s'était passé (si le critère d'échantillonnage est respecté). La seule perte est au niveau de l'opération de quantification qui amène du bruit , que l'on peut ramener dans le bruit de fond du signal originel avec une résolution numérique suffisante.
Evidemment il y a toujours des pincettes à prendre en passant du théorique au pratique, et des imperfections dans les composants, mais je doute que cela fasse autant de dégats qu'une copie en analogique. Reste sans doute pour l'image une perte de dynamique pour une copie grand public en 8 bits, mais pas au niveau du master numérique de studio produit par le scanner, qui sera archivé.
Pour le changement de cadence, j'ai vu des essais à base d'I.A. et ce n'est pas très convaincant pour l'instant, mais je pensais plutôt au techniques maintenant bien maitrisées basées sur la compensation de mouvement, qui n'utilisent pas l'IA (type Snell & Wilcox "Alchemist"). Je ne crois pas que les téléviseurs 100 Hz et plus qui existent depuis des années aient prétendu utiliser une IA non plus. Et effectivement des mises à l'échelle basés sur des calculs déterministes directs. Là aussi c'est maîtrisé depuis longtemps, mon projecteur, ou le lecteur font un travail très satisfaisant pour passer un DVD en HD sur grand écran.
Par contre pour les séries classiques de Dr Who, tournées d'origine en vidéo entrelacée, je les regarde en 4/3 sur tube cathodique 55 cm, donc sans mise à l'échelle (et la cadence est déjà la bonne). Il est vrai que les premiers épisodes sont en 405 lignes, mais comme il n'en reste que des enregistrements au kinescope, il y a joker.